NOM : Hoover-Zweig
PRÉNOM(S) : Byron
ÂGE : Trente-deux ans
NAISSANCE : Indio, California, USA
ORIGINES : Germano-américaines
STATUT CIVIL : Célibataire
ÉTUDES/JOB : Généticien, depuis peu professeur de Biologie, et accessoirement dealer de drogue.
TRAITS DE CARACTÈRE : Fasciné par la vie et la science, mais aussi par les alliages de substances illicites, cartésien, drôle, secret, curieux, perfectionniste, patient, ouvert d'esprit, réfléchi, réceptif aux autres, intéressé, sportif, intuitif, prudent, anxieux, affectueux, audacieux, convainquant, confiant, exemplaire en surface, diplomate, combatif, parfois cynique et cru, secrètement gay.
GROUPE : THE TRIGGER CODE
AVATAR : Michael Fassbender

comment as-tu découvert l'histoire du massacre de stanley hall ?
Comme tout le monde, dans les journaux, à la radio. Si mes souvenirs sont bons, on 'fêtait' l'anniversaire du drame. Mon père était assis dans son fauteuil et lisait le Times quand il s'est écrié que les étudiants perdaient l'esprit. Nous sommes tous restés silencieux un moment, puis je lui ai demandé quel article il lisait. Ma mère est retournée dans sa cuisine tandis que j'ai écouté ce qui s'était passé. Ceci dit je n'ai pas relevé l'affaire par la suite, après tout ces évènements sont monnaie courante, de nos jours.

penses-tu que ce tragique événement a réellement eu lieu ?
Bien sûr, rien ne m'étonne. Ce sombre massacre n'est qu'une goutte de plus dans l'océan des tragédies qui ont marqué l'Histoire de l'humanité. Je ne suis en rien pessimiste, mais tout à fait réaliste. Partout dans le monde, des gens meurent chaque jour, d'une manière qui pourrait parfois vous surprendre. Mais au vu des dernières statistiques sur la natalité croissante, ne vous en faites pas, la Terre continue de tourner.

quel est la légende urbaine qui tu fais le plus flippé ?
Charles Manson, sans aucune hésitation. Lorsque j'étais gamin, je racontais ses meurtres à ma soeur cadette pour l'empêcher de dormir. C'était très amusant, jusqu'à ce qu'à mon tour, je doive éteindre ma lampe de chevet. Sérieusement, j'ai du mal à concevoir qu'un monstre pareil existe. Cet homme a littéralement ruiné ma passion pour les Beatles ! Vous avez entendu les nouvelles de son dernier procès, sur le meurtre de la femme de Polanski ? Et dire qu'il avait été condamné à mort, le savoir encore en vie me donne des frissons.

001. PRÉNOM Alexandra △ 002. PSEUDO Tea Leaf △ 003. ÂGE 20 ans △ 004. PAYS France △ 005. PRÉSENCE 7/7j △ 006. J'AI CONNU LE FORUM PAR sexyAmbroise △ 007. CE QUE J'EN PENSE J'adore déjà ! △ 008. DERNIER MOT PARTY HARD! C'est mon dernier mot, Jean-Pierre. (le mdp arrive)

Il passe l’encadrement de la porte avec entre les mains deux tasses fumantes, qu’il pose sur la table basse avec précaution. L’une contient un café serré, l’autre du thé noir. Passant une main dans ses cheveux en bataille, il lance un sourire confiant à son vis à vis et étend ses jambes. Nous sommes Samedi, il est dix heures du matin, et déjà les rayons du soleil illuminent l’appartement de Byron qui se réveille tranquillement de sa nuit. Passée en si bonne compagnie, elle a été longue, pour sûr, et la commissure de ses lèvres ne fait que s’étirer lorsque son regard croise celui du responsable de sa forme olympique. Il dépose un baiser rapide sur ses lèvres chaudes avant de se relever et se diriger vers son tourne-disque. Barry White, rien de mieux pour débuter une matinée de bonne humeur. Il en profite pour remettre un peu d’ordre dans la pièce en regroupant les vêtements de son hôte sur son vélo d’appartement. Il le rejoint à nouveau sur le divan et tandis qu’il souffle sur sa boisson encore trop chaude pour être bue, Ambroise s’adresse à lui : « Tu sais tout de moi, je t’ai déjà tout dit… Mais de toi, je ne sais rien. » Son accent anglais est si charmant, il lui arrache automatiquement un énième sourire. Byron se penche pour récupérer son paquet de cigarettes. Il en allume une rapidement et après l’avoir mise en bouche, il répond calmement : « Cela fait quatre nuits que nous apprenons à nous connaître, tu en sais déjà plus sur moi que la plupart des personnes de cette ville. » Il lance un clin d’œil à l’homme qui se contente d’arquer un sourcil, l’invitant à continuer. « Que veux-tu savoir ? » « Je ne sais pas, parle-moi de ta vie. D’où tu viens, ce qui occupe ton temps libre… Tu, tu vis avec quelqu’un ? À qui appartient la deuxième chambre ? » Byron prend une taffe de sa cigarette avant de porter son café à ses lèvres et d’en prendre une gorgée. Il n’aime pas ce genre de conversations, pour tout dire elles l’ennuient. Parler de lui n’est pas sa passion, surtout connaissant le lourd passé qu’il traîne depuis l’adolescence. Voyons, que peut-il lui dire pour le rassasier… « Hé bien je suis né à Indio en Californie, où j’ai passé toute mon enfance. Mon père était un physicien, allemand d’où mon nom, Zweig, il nous a quitté il y a quelques années d’un cancer du poumon. Quant à ma mère, c’était une femme au foyer tout ce qu’il y a de commun, elle nous a élevés ma sœur et moi convenablement, en somme. » « Tu me vois désolé pour ton père, comment s’appelait-il ? » « Ne t’en fais pas, ce n’est pas de ta faute. Il s’appelait Hans, Hans Zweig. Quand j’étais gamin, il m’emmenait au bord d’un lac et on faisait du jogging ensemble, là-bas on parlait beaucoup lui et moi. Je rêvais de devenir coureur, j’adore le sport à vrai dire. Tu dois avoir remarqué ça avec les altères et le vélo... Peut-être qu’un jour on ira courir ensemble, qui sait ? » « Courir ? Pourquoi pas, après tout ce serait bien que je me remette au sport. Comment tu es devenu prof, sinon ? » « Comme tu le sais j’enseigne la biologie, mais avant de débarquer à Clemson j’étais généticien pour une compagnie pharmaceutique, Merck Sharp, à Little Rock, une petite ville texane. J’ai toujours vécu dans le sud, en fait. Je ne crois pas être capable de vivre en Angleterre par exemple, il me faut du soleil. » Ambroise grimace et lui dépose sa cigarette à moitié consumée sur un cendrier en cristal. Il le taquine et il adore ça, son côté POSH, c’est tellement adorable et à la fois si facile à attaquer. « Mon meilleur ami a décidé de déménager ici l’an passé, et son colocataire lui ayant fait faux bon, il m’a proposé de le suivre. Je me suis dit qu’il était temps de changer d’air et je commençais à être fatigué des laboratoires silencieux, alors j’ai décidé de postuler ici à la fac et me voilà à Clemson. » « Ton meilleur… ami ? » « Dante, on se connait depuis le berceau, on a grandi ensemble à Indio. Si c’est de lui dont tu as peur, il est tout ce qu’il y a de plus hétéro. » « Et toi ? » « Je ne sais pas, pour le moment je n’ai fréquenté que des hommes, je ne me suis jamais posé la question. Pourquoi cette question ? » « Simple curiosité. » « Le portrait te convient ? » « Ca peut aller, merci de ta franchise. » Silencieusement, Byron finit son café. Il tâche de se maîtriser et plus précisément éviter de rougir. Il sait pertinemment qu'il n'a pas tout dit sur lui, ni sur ses passe-temps, ni sur Dante. Il ne connait son collègue et amant que depuis quelques semaines, ce n'est certainement pas à lui qu'il va dévoiler ses activités privées. Certes, il ne lui a pas dit de mensonge, mais il reste une grande part d'ombre qu'il a laissé de côté. S'il a quitté Little Rock, c'est qu'on l'a renvoyé de son laboratoire. Des histoires de substances illicites mises au point sur une paillasse Merck Sharp, on s'est contenté de lui faire un chèque et de le contraindre à quitter l'état pour ne pas ternir l'image de l'entreprise. Avec une interdiction à vie de déposer un brevet, il ne lui restait plus qu'à se rabattre sur l'enseignement, ce qu'il a fait, sans pour autant abandonner sa cuisine si... spéciale.