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NATHANAËL ღ so desperately in love with you

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S. Anna-Lynn Bitterwhite
S. Anna-Lynn Bitterwhite
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arrivé(e) le : 03/05/2012
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∞ âge : 23 ans
∞ statut civil : compliqué
∞ études : économie
∞ emploi : aucun
∞ confrérie : vice présidente des alpha chi thêta
∞ citation : ❝ Live, it isn't just breathing. Live is jump of a cliff, run under the rain, drive one a straight line when all the fires are red, kiss someone until you can't breath, talk to a stranger, make something which is unallowable, leave everything for a dream, dream until the death. Live it's when you make something incredibly silly but you're still alive. Live it's when you thank because you're still alive. ❞

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MessageSujet: NATHANAËL ღ so desperately in love with you NATHANAËL ღ so desperately in love with you EmptyMar 22 Mai - 14:37


my heart beats so hard when you're in the same room that i think i'm gonna die the next second


En option mathématiques, il y a cette fille Cassie. Blonde vénitien, elle n’est pas très grande mais elle est plate comme un clou et Anna la soupçonne même d’être anorexique mais les habitudes alimentaires des autres ne sont pas ses affaires. Cette fille, Cassie, est connue dans l’université pour être une fille bête comme ses pieds et les paris sont ouverts pour savoir comme a-t-elle pu obtenir son diplôme. Cette fille est d’une crédulité sans nom ainsi qu’un pot de colle ambulant. Et malgré toutes les insultes et coups bas, Anna n’a jamais réussi à s’en débarrasser, depuis deux ans déjà. Aussi, les cours de mathématiques ont fini par devenir un enfer puisque Cassie n’a définitivement pas sa langue dans sa bouche. Il faut savoir que si la brune a des facilités presque agaçantes en math, elle n’a jamais voulu continuer cette matière et l’a fait pour une unique raison : l’argent. Son père a été clair avec elle, soit elle fait ce qu’il lui demande, soit son compte va soudain s’alléger pour frôler la maigreur totale. Et Silver est une fille matérialiste, plutôt prétentieuse qui, si elle déteste son paternel, a une affection particulière pour son porte-monnaie. L’année dernière, Anna-Lynn avait pris la mauvaise habitude de sécher. Elle arrivait à rattraper et ne supportait plus les bavardages ainsi du boulet qui lui servait de voisine tout comme la prof lui sortait par les yeux. Pour faire bonne figure, Anna a décidé de venir aux premiers cours de l’année avant de devoir annoncer au prof que suite à un quelconque traumatisme, elle aurait des rendez-vous chez le psychologue toute l’année, durant l’horaire et qu’elle rattraperait d’une façon ou d’une autre. Les cours pratiques sont malheureusement obligatoires. Cependant, le nouveau prof change tout. « Je croyais que tu devais aller chez le psy aujourd’hui. Ce n’est pas honteux tu sais. Je le dirais à personne, promis. » « J’essaie de suivre Cassie, sois gentille et ferme-là. « Mais… Ecoute, tu as failli te faire mordre par un chien enragé, c’est traumatisant. » Anna lui jette un regard noir, se demandant comment cette conne avait pu croire à une connerie de ce genre. Un chien enragé, c’est tout ce qui lui est passé par la tête, la veille elle avait regardé un film d’horreur mais tout de même, c’était douteux au possible. « Et depuis je m’en suis remise, merci de t’en inquiéter, maintenant, est-ce que tu peux te taire ? » « Le nouveau prof est canon non ? »

Anna ne répond pas. Mais pour une fois Cassie a raison. Elle se rappelle encore au détail près de la première fois où elle l’avait rencontré. Son air désobligeant, son sourire en coin, son corps à damner un dieu. Et ce pari à la con avec une fille qui vivait désormais à L.A. Voyons voir si Anna peut mettre n’importe quel homme dans son lit. Elle avait failli s’en vanter bien évidemment. Mais entre leur première fois et le moment où elle comptait faire la belle auprès des amis, il y avait eu une deuxième fois. Imprévue, parfaite, passionnée, sauvage, troublante, dépendante. Elle en était dépendante de ce frisson qu’elle ressentait quand elle était avec lui. Au début, elle avait mis ça sur le compte de l’interdit. Elle qui aimait faire des conneries pour tester ses limites, coucher avec un prof c’était l’expérience inédite qui s’ajoutait à la liste. Il lui avait fallu un certain temps pour mettre un nom sur ce sentiment. Elle l’aime encore aujourd’hui. Elle l’a su au moment même où son cœur s’est arrêté quand ses yeux se sont posés sur le nom au tableau. Elle l’aime à s’en damner. Il le sait, bien qu’il le sait. Elle le lui a dit. Il y a longtemps. Mais ça n’a pas changé. Silver n’est pas du genre à dire qu’elle aime quelqu’un. Elle n’attend pas après les déclarations. L’amour, ça lui fait peur, ça la broie, ça la brise. Nate la détruit à chaque seconde qu’ils passent dans la même pièce. Il murmure des « et si » à son oreille. Et s’il partait ? Encore. S’il l’abandonnait si on les découvrait de nouveau, amants comme au premier jour ? Son père s’arrangerait pour expédier le professeur en Alaska et encore… Elle ferme les yeux, tentant de calmer les battements de son cœur. Elle ne sait pas s’il l’aime. Elle ne veut pas savoir, elle n’est pas du genre à attendre des déclarations, elle crache sur les sentiments. Eux deux, c’est une connerie. Un mauvais coup de crayon du destin qui a dû se tromper en les mettant sur le même chemin. Un prof et une élève c’est une aberration. Mais elle l’aime et devant lui elle prétend, elle prétend que tout va bien, qu’eux deux ce n’est qu’une simple histoire de sexe. Pourtant, elle lui a dit. Qu’elle l’aimait. Et elle aime à penser qu’il est un des rares à pouvoir lire derrière son masque, le seul à savoir qu’elle souffre. Parce que ce n’est pas que du sexe. Sinon elle ne lui aurait pas parlé de Mike, de sa douleur. Ca, elle ne lui aurait pas dit. Mais quand la nuit était tombée et qu’ils étaient tous les deux enlacés et qu’elle ne le voyait plus, elle a brisé le silence, elle a mis des mots sur des choses qu’elle aurait préféré taire. Parce que dans ses bras, elle a l’impression d’avoir trouvé sa place. Et il est parti.

Le cours est terminé. Les élèves se lèvent et Cassie la secoue. Elle écarte son bras rapidement, comme si la blonde a la peste et qu’elle va la contaminer. « T’as rien écrit du tout ! Tu veux mes notes ? Je te dis que tu aurais dû aller ton rendez-vous. » « Non c’est bon, je vais aller voir le prof. J’ai deux trois questions à lui poser. » Elle se lève et ramasse ses affaires. Les élèves quittent la salle et Cassie lui fait de grands signes de la main, au moins son excuse avec elle est crédible. Mais Nate sait. Elle sait. Et elle met ce masque si parfait sur son visage. Regard déterminé, sourire coquin comme si tout était planifié. Mais c’est faux, elle agit sous une impulsion. Ce n’était pas prévu. Cependant, elle est là et elle ne quittera pas la pièce sans la promesse de le voir ce soir, de pouvoir se perdre sous ses baisers, sous ses caresses, sous la jouissance de l’interdit. Elle le veut et comme tout ce qu’elle veut, elle l’aura, même si elle doit se blesser. De toute façon, son cœur saigne déjà. Elle s’avance vers lui, roule un peu des hanches, elle sait comment le séduire. Sa langue passe sur ses lèvres et elle s’approche de lui sans pour autant le toucher. « Professeur, j’ai eu quelques difficultés à comprendre votre cours et je me disais que vous pourriez m’aider. Ce soir. A tout assimiler. » Elle s’appuie contre une table, met son décolleté en avant. Son haut noir qui tombe sur son short en jean ne cache pas ses atouts, loin de là. « J’aurais vraiment besoin qu’on m’aide. En profondeur. » Et le sous-entendu est à peine voilé. Mais elle s’en fiche, elle ferait tout pour l’avoir rien qu’une nuit. Parce qu’elle aime. Même si c’est la plus grosse connerie de l’univers.
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Nathanaël D. Dammett
Nathanaël D. Dammett
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∞ âge : trente ans
∞ statut civil : arnacoeur
∞ emploi : professeur de mathématiques à l'université de Clemson.
∞ citation : a man makes his own way. no one gives it to you. you have to take it. « non serviam ».

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MessageSujet: Re: NATHANAËL ღ so desperately in love with you NATHANAËL ღ so desperately in love with you EmptyMar 22 Mai - 15:36


hold on and believe


En mathématiques, dans cette salle, aujourd'hui c'est moi qui fait la loi. C'est moi qui vais tenter de faire comprendre à ces élèves de l'université de Clemson toutes les joies que peut procurer l'apprentissage de l'algèbre dans sa forme la plus poussée, des algorithmes dont ils ignorent tout de la complexité pourtant si logique. J'avais tout en tête, j'avais préparé ce cours pendant deux heures hier soir, je m'étais couché à trois heures du matin pour me lever à six. Je n'étais pas le moins du monde stressé, je connaissais mon cours, je savais ce qu'il fallait que je fasse, et pourtant reprendre l'enseignement à Clemson me faisait toujours un curieux effet. Après ce qu'il s'était passé de mon dernier contrat dans le lycée local, c'était assez compréhensible, en fait. Il ne fallait pas chercher plus loin. J'étais parti, mais je revenais. Pourquoi ? Pour le contrat, pour la ville, pour le climat ? Je n'en savais trop rien, il y avait toujours cette force qui m'attirait ici et je ne pouvais lutter contre car céder était vraiment la chose à faire qui me paraissait le plus simple, et le plus sage. Dans le bureau du doyen, j'étais posé sur la chaise, observant les autres professeurs qui se précipitaient pour arriver à l'heure dans leur salle. Je recevais les dernières instructions, puis je partais en direction de l'amphithéâtre dans lequel je donnais mon cours. Petit, certes, mais intimiste, ce qui procurait une plus large faculté d'écoute de la part de mon auditoire. Arrivé à l'entrée, un coup d'oeil à mon téléphone m'apprenait que j'avais un retard de cinq minutes. Parfait, voilà qui commençait en beauté. J'entrais, balayais la salle du regard sans prêter attention à la petite tête brune que je connaissais plus que bien, que j'avais connu, et que je n'avais pas encore remarquée. « Bonjour à tous, je m'appelle Nathanaël Dammett, et je serai votre nouveau professeur de mathématiques pour ce semestre. J'ai eu un bref résumé de ce que vous avez vu par le passé, je vais quand même faire un petit récap' pour que vous suiviez bien tous. », m'introduis-je. Il n'y avait pas une once d'hésitation dans ma voix, j'avais l'air assuré et j'étais confiant dans ce que je faisais. Je n'avais pas le trac, j'étais même décontracté, comme dans mon élément alors que je n'avais jamais, étant gamin et adolescent, aspiré à devenir ce que j'étais à ce jour. Mais les mathématiques et surtout l'enseignement m'avaient ouvert à un monde que je ne soupçonnais exister que dans les road movies typiquement américains que regardent les jeunes femmes, et qui pleurent quand à la fin le charmant jeune homme avoue enfin son amour à sa belle. L'enseignement m'avait fait connaître une fille géniale, une relation née du fruit de l'interdit. J'avais aussi fait la connaissance de plusieurs collègues avec qui j'avais gardé quelques contacts à l'heure actuelle, ceux qui passaient outre la perpétuelle compétition de ce milieu de requins. Vous savez, se battre pour garder sa place ou obtenir la promotion mise en jeu, ce genre de choses.

L'unique heure de ce cours – pour l'instant – défilait à une vitesse ahurissante tandis que je tentais de bien me faire entendre et comprendre de tous ces jeunes. Je parlais en tentant de me faire le plus intéressant possible, même si le monde de l'algèbre n'était pas des plus captivants pour certains, mais je me disais que si tous ces jeunes étaient dans cette salle de classe, c'était qu'ils l'avaient choisie. La plupart d'entre eux étaient ici en option et suivaient des cours spéciaux en parallèle à leur cursus habituel. Pourquoi donc venir si on ne compte pas écouter ? C'était l'éternel mystère qui trônait dans le corps enseignant. J'avais les mains jointes, bougeant mes doigts pour appuyer ce que je disais, et c'est à ce moment-là, pile, alors que je tentais de rappeler à la mémoire des étudiants les équations différentielles, que je la vis. Cette personne, précisément, avait le pouvoir de tout remettre en cause. Oui, nous avions fait une erreur au lycée et c'était d'ailleurs à cause de cela que j'avais dû partir ailleurs, mais c'était une erreur que je n'avais pas regrettée, tant les moments que nous avions passé ensemble avaient été bons. Magiques, j'irais même jusqu'à dire. Et de la revoir, là, avec sa chevelure longue et soignée et ses magnifiques yeux bleus qui me regardaient avec attention, j'étais de nouveau sur le point de craquer. Mais je ne devais pas. Je m'interrompis un instant mais reprenait aussitôt pour ne rien laisser paraître de ma surprise. Ils ne devaient pas savoir, personne ne le devait. Sinon le calvaire que nous avions connu quelques années auparavant recommencerait. Je terminais ma démonstration, au même titre que le cours tout entier. « Bon, ce sera tout pour aujourd'hui. Je reste à votre disposition si vous avez des questions en rapport avec ce qui a été dit, passez tous une bonne journée. », conclus-je.

Je retournais à mon bureau pour rassembler mes feuilles et toutes mes affaires, éparpillées sur le bois pour m'appuyer dessus bien que je n'en eus pas réellement l'utilité, et une voix attira mon attention et me fit relever la tête sur la plus belle créature que j'aie jamais connu, sans exagérer. Pourtant, des filles, j'en avais vu ! « Professeur, j'ai eu quelques difficultés à comprendre votre cours et je me disais que vous pourriez m'aider. Ce soir. À tout assimiler. J'aurais vraiment besoin qu'on m'aide. En profondeur. », s'avança-t-elle, roulant des hanches dans une allure féline et séductrice. Elle savait comment me plaire, elle n'avait pas perdu la main au cours de ces années, pire, elle s'était embellie. Elle s'appuie contre la table et met en évidence son décolleté. Je m'efforce de ne pas le regarder, il ne faut pas que je craque, c'est indécent et ça n'attire que des ennuis. Je réponds aux « au revoir » des derniers sortant d'un air évasif, mon attention est concentrée ailleurs. Je la regarde droit dans les yeux, j'observe son visage délicat et ses traits fins. Mon air calme ne trahit rien de ce qui se passe à l'intérieur de moi, et je me lève en invitant la jeune femme à se diriger vers la porte de sortie. Il n'y a plus personne dans la salle de classe, nous sommes les seuls témoins de ce qui se passe dans ce lieu. « Ce sont des points que tu as déjà étudiés en cours, ne joue pas à ça avec moi, Anna. Quoique tu veuilles, je ne te conseille pas de reproduire les mêmes erreurs que nous avons déjà commises, tu as bien vu quelles ont été les conséquences la dernière fois. », soufflais-je, d'un ton qui sonnait faux parce que dans le fond je mourrais d'envie d'elle. Je voulais la serrer dans mes bras, lui dire à quel point elle était belle et le lui prouver plusieurs fois si tel était son désir. Je voulais lui dire toutes ces choses qui passent à travers moi, par exemple, lui avouer que j'étais heureux de la revoir. Lui dire de s'éloigner de moi n'était qu'un remède parce que le destin m'avait pris de cours, et le temps finirait par me rattraper. Je voulais gagner du temps mais je savais que si elle recommençait à jouer à ce jeu avec moi, je ne mettrais pas longtemps avant de céder. Et ça nous créerait encore bien des ennuis. Mais pas de précipitations. J'ouvrais la porte un peu plus grand pour l'inviter à sortir, mais malgré mon visage fermé je brûlais d'envie qu'elle reste. Nous avions tant de choses à nous dire, et à la fois nous n'avions pas tellement le besoin de parler, sinon de laisser nos corps faire tout le boulot. Non, cette fois ça ne se passerait pas comme ça. J'avais sept ans de plus qu'elle, j'étais son professeur, il fallait que je fasse taire mes ardeurs... si seulement Silver cessait de les alimenter davantage. J'étais incapable de lui résister, et je le savais, c'était pour ça que cette fois je devais au moins essayer.
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S. Anna-Lynn Bitterwhite
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∞ citation : ❝ Live, it isn't just breathing. Live is jump of a cliff, run under the rain, drive one a straight line when all the fires are red, kiss someone until you can't breath, talk to a stranger, make something which is unallowable, leave everything for a dream, dream until the death. Live it's when you make something incredibly silly but you're still alive. Live it's when you thank because you're still alive. ❞

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MessageSujet: Re: NATHANAËL ღ so desperately in love with you NATHANAËL ღ so desperately in love with you EmptyMar 22 Mai - 16:37


my heart beats so hard when you're in the same room that i think i'm gonna die the next second


Il est toujours le même. C’est un constat qui réchauffe le cœur de la jeune femme. Ca fait combien de temps qu’ils ne sont pas vus ? 5 ans ? 6 ans ? Un truc dans ces eaux-là. En tout cas, elle ne le trouve pas vieilli, peut-être plus beau parce que l’âge lui a donné plus d’expérience. Ce n’est plus le jeune professeur d’avant qui prenait sa première classe. En apparence rien n’a changé. Mais peut-être qu’il a rencontré quelqu’un ? Peut-être qu’il l’a oubliée ? Elle a un peu peur soudain. Parce que eux deux c’est spécial non ? Ca ne l’était pas que pour elle ? Il lui faut une seconde pour douter puis une seconde pour le chasser. Parce que son regard se pose sur sa main gauche et qu’il n’y a aucune bague. Parce que lui pose ou ne pose pas ses yeux sur elle et ça, elle sait ce que ça signifie. Qu’il se rappelle d’elle. Pas qu’un peu. Elle sourit. D’un côté, elle est rassurée de retourner dans cet engrenage malsain, elle a marqué les écrous et elle sait comment ne pas déraper. Ce sera comme avant. Un instant, elle se demande le but de tout ça. Coucher avec son prof. L’aimer à s’en détester. Le vouloir toujours près d’elle mais craindre les gestes d’affections. Espérer être toujours avec lui mais ne pas vouloir s’engager. C’est tellement paradoxal et elle se dit qu’elle pourrait faire demi-tour. Et puis son regard croise le sien. Et la réalité lui revient comme une claque. Et ça fait mal. L’amour qu’elle a pour lui, le désir qui fait battre son sang violemment dans ses veines, sa respiration qui s’accélère légèrement – et elle se trouve pathétique parce qu’ils ne font que se regarder – et surtout ce sentiment de manque qui lui fait tellement mal qu’elle pourrait presque se jeter sur lui pour lui dévorer les lèvres, pour se perdre dans ses bras à en perdre la tête, pour combler ce vide. Elle réalise qu’elle est la pire des camés, droguée à mort par un homme qu’elle n’a pas vu depuis tellement longtemps mais qu’elle a au fond cherché dans chaque amant, chaque baiser, chaque regard. Et la folie prend le pas sur la raison. Qu’est-ce qu’elle en à foutre de la bienséance ? Elle est celle qui s’est cassée de l’enterrement pieds nus pour finir par atterrir aux urgences à cause d’un éclat de verre. Elle est celle qui est passé à trois feux rouges à plus de soixante-dix à l’heure. Elle est celle qui se promène en tenue légère sous la pluie. Elle n’est pas saine au fond et elle s’en fiche. Parce qu’elle se sent vivante et elle aimerait que tout le monde puisse en dire autant. Ce n’est pas la bienséance qui la fera renoncer à Nate. Elle en est trop dépendante. Et elle sait que lui aussi. Au moment même où il lui répond, elle sait qu’il ne l’a pas oublié. « Ce sont des points que tu as déjà étudiés en cours, ne joue pas à ça avec moi, Anna. Quoique tu veuilles, je ne te conseille pas de reproduire les mêmes erreurs que nous avons déjà commises, tu as bien vu quelles ont été les conséquences la dernière fois. »

Cette facilité à lui énoncer que le cours d’aujourd’hui, ils l’ont déjà étudié avant lui montre que leur passé est encore frais dans son esprit. Cette façon de dire son prénom et de lui parler lui montre qu’il la connaît encore sur le bout des doigts. Et sa voix nouée lui dit clairement qu’il meurt d’envie qu’elle le force à franchir les limites. Elle le connaît lui aussi. Elle sait comment il fonctionne, ce qu’elle va devoir faire pour obtenir ce qu’elle veut. C’est une vieille danse qu’ils ne pouvaient pas oublier et aujourd’hui ils vont recommencer. Mais Anna espère que la chanson ne se terminera pas, qu’il n’y aura pas un couac retentissant parce qu’elle a la nette impression que son cœur ne supportera pas ça deux fois. Peut-on mourir d’amour ? Elle le croit. Pas de cet amour dégoulinant qu’on vend dans les séries pour femmes frustrées et les romans de gare qui auraient pu être écrits par des chimpanzés – et c’est une insulte pour les singes – mais de l’amour qu’elle lui porte. Cet amour de drogué. Elle le voit se diriger vers la porte, l’ouvrant en grand pour qu’elle déguerpisse le plancher. Elle hausse un sourcil. Pour des retrouvailles, elle espérait mieux. Elle s’avance. Le contourne. Et claque la porte. Sa poigne n’est pas assez ferme pour l’en empêcher et un léger rire s’échappe de sa gorge. Si c’est comme ça qu’il résiste, il peut aussi bien l’embrasser, ça leur épargnerait de la salive à tous les deux. Ou pas. « Bien. Ce n’est pas la méthode que je préfère mais si tu veux, on va jouer carte sur table. Pourquoi tu es revenu ? Tu pensais que je serais partie ? Dis-moi Nate. Explique-moi. Ou alors non, je vais le faire pour toi. Je veux bien admettre que tu ne t’attendais pas à me revoir. Je peux te l’accorder mais au moment même où tu m’as vu, on sait très bien à quoi t’as pensé. A la même chose que moi. » Elle le regarde droit dans les yeux et s’approche doucement de lui. Elle se noie dans son regard et même si la phrase – clichée au possible – lui donne envie de vomir, c’est véritablement ce qu’elle fait. Elle se repait comme elle peut de lui. Le vide à combler lui semble plus énorme que le grand canyon et elle se dit qu’il faudra autant d’années pour qu’il se referme. Ou peut-être une vie. Ce n’est pas comme si elle se donnait une espérance de vie approchant la centaine d’années. Finalement, elle s’arrête quand il lui suffit de respirer pour frôler son torse. Elle veut plus. Bien sûr. Mais elle ne fera pas le premier pas. Trop de fierté. « Je t’ai manqué. Tu le sais. Je le sais. Et toi et moi on va retomber dans le même jeu qu’avant. Même si on essaie de résister, on finira par craquer. Disons qu’on va sauter cette étape et reparler de ses cours particuliers. » Sa voix s’est faite plus veloutée à la fin, sa main se pose sur son torse et ses doigts se resserrent légèrement sur sa chemise. Elle se mord la lèvre parce qu’elle sait que ça a toujours été un moyen de le faire craquer. Et elle espère qu’il craquerait. Parce qu’au fond, elle a fait le premier pas. Elle se rend vulnérable. Juste pour lui. Et c’est le mieux qu’elle puisse faire.
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Nathanaël D. Dammett
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MessageSujet: Re: NATHANAËL ღ so desperately in love with you NATHANAËL ღ so desperately in love with you EmptyJeu 24 Mai - 13:51

S'il y avait bien une chose dont je ne doutais pas, c'était du pouvoir de séduction des femmes. Certaines d'entre elles en possédaient un qui était au-delà de la moyenne, et c'était le cas de Silver. En un coup d'oeil, j'avais cerné la jeune femme, j'avais tout de suite compris qu'elle était le genre de femme pour laquelle tous les hommes étaient susceptibles de désirer. Pour ça qu'elle devait être extrêmement difficile à garder ; imaginez-vous empêcher les mecs de couler un regard trop en profondeur dans son décolleter, ou tenter de la plaquer contre un mur pour capturer ses lèvres, ou même la convaincre qu'elle est faite pour eux ? Je n'étais pas du genre jaloux, pourtant je savais que je pouvais être relativement possessif dans cette relation amoureuse que j'avais entretenu avec elle par le passé. Je me souviens encore des premiers cours que j'ai donné à sa classe. D'accord, je l'avais toujours trouvée mignonne et je trouvais qu'elle faisait mature pour son âge, c'est aussi pour cette raison que nous avons commis l'irréparable, ce qui a conduit à ma mutation claire et nette, sans préavis. J'ai dû quitter Clemson aussi rapidement que possible, et du coup je me suis installé ailleurs, j'ai recommencé à zéro, mes diplômes en poche mais avec la réputation du professeur qui craque pour sa belle élève. Du coup, toutes les jeunes filles à qui j'enseignais, qui avaient entre quinze et seize ans, s'imaginaient que j'allais leur accorder mes faveurs dans le même ton que ce qui s'était passé ici. Bien sûr, c'était faux. Et c'était bien loin d'arriver. Je pouvais le clamer haut et fort à qui voudra l'entendre : Anna-Lynn était une exception. Il n'y avait qu'elle et il n'y aurai sans doute jamais qu'elle pour me faire tant d'effet. Sortir avec des jeunes élèves n'était pas mon genre ; sortir avec Silver était la plus belle chose qui m'était arrivée, bien que je n'ai jamais pu lui admettre. Je la regarde, elle est là, juste devant moi, avec ses longues et fines jambes qui semblent interminables, son allure gracieuse, ses beaux cheveux foncés et son teint frais, ses yeux bleus. Tout m'attirait chez elle, tout excepté le fait qu'elle soit une étudiante, et que j'étais à nouveau son professeur. Pourquoi s'intéressait-elle à moi ? Après tout j'avais sept ans de plus qu'elle, je ne vivais pas exactement dans le même monde. Elle, elle vivait la vie d'une étudiante, elle poursuivait ses études, faisait certainement des soirées étudiantes où un mec qui a la trentaine passerait presque pour un papy. Quant à moi, préparer mes cours me prenait pas mal de temps, et pour ce qui était des sorties, c'était dîner chez des amis ou boire un verre dans le bar du coin. Sans compter les fêtes d'anniversaire. Le temps où j'allais me défouler en boîte de nuit était révolu, voilà un bon moment que je n'y étais pas retourné.

Je la regarde et je remarque son sourire, comme ravie, comme si j'avais réagi exactement de la manière qu'elle espérait. Merde. Dans quel crasse je m'enfonçais encore ? J'étais partagé entre l'envie irrépressible que j'avais de lui sauter dessus, de la prendre dans mes bras et de lui prouver que j'étais content de la revoir, et celle de rester éloigné d'elle pour ne pas commettre une nouvelle fois la même erreur. Celle qui m'avait éloigné d'elle. C'est assez cruel quand on y pense, nous ne pouvons être séparés l'un de l'autre et pourtant nous ne pouvons pas non plus être ensemble. Et pour être ensemble, il fallait que nous restions à distance l'un de l'autre. Parce que si je me rapprochais d'elle, je retomberais inévitablement dans le panneau. « Bien. Ce n'est pas la méthode que je préfère mais si tu veux, on va jouer carte sur table. Pourquoi tu es revenu ? Tu pensais que je serais partie ? Dis-moi Nate. Explique-moi. Ou alors non, je vais le faire pour toi. Je veux bien admettre que tu ne t'attendais pas à me revoir. Je peux te l'accorder mais au moment même où tu m'as vue, on sait très bien à quoi t'as pensé. À la même chose que moi. », ses mots étaient clairs, presque tranchants tant ils criaient de vérité. J'arquais un sourcil, mais conservais un calme draconien. Je l'ai laissé fermer la porte sans rien faire pour l'en empêcher, de toute façon j'avais déjà perdu. Ses yeux de biche me tuent, son souffle proche de moi est un supplice. Mais je dois tenir bon, parce que ce nous avons fait, c'était mal. Tellement bon, mais mal. Je passais ma langue sur mes lèvres sans même y prêter attention, portant réponse à sa question initiale. « Mon retour ici n'a absolument rien à voir avec toi. Comme tu l'as deviné, j'ignorais que tu suivais des cours de maths dans cette université. Mais maintenant que j'y pense, j'aurais dû m'en douter. Et quand bien même, j'avais espéré que tu m'avais oublié. », mentis-je. La première partie était vraie, j'étais revenu pour la promotion, à la base... je n'avais su ni que la belle était inscrite dans cette université, ni encore moins qu'elle y suivait les cours de mon enseignement. Je n'avais pas eu de nouvelles d'elle depuis l'incident du lycée.

Et elle est proche, trop proche de moi, et elle réduit encore cette distance qui nous sépare. Mon corps tout entier ne désire qu'elle, ça en fait mal. Extérieurement, je parais froid mais elle me connaît bien, elle sait qu'à l'intérieur je brûle même si j'essaye de calmer mes ardeurs. C'est sans doute la surprise de la revoir qui fait battre mon cœur plus fort, qu'en sais-je ? « Je t'ai manqué. Tu le sais. Je le sais. Et toi et moi on va retomber dans le même jeu qu'avant. Même si on essaie de résister, on finira par craquer. Disons qu'on va sauter cette étape et reparler de ces cours particuliers. », souffla-t-elle, plus séductrice que jamais. Sa confiance en elle et son assurance me rendait complètement dingue, j'adorais son caractère déterminé qui faisait d'elle la prédatrice la plus agréable du monde. Celle qui sait qu'elle plaît mais à qui on se donne que trop volontiers. On y perd la tête, et quand on réalise il est trop tard. Regardez-là, qui commence à poser sa main sur mon torse pour resserrer doucement ma chemise tout en se mordillant la lèvre. Mes lèvres se pincèrent, et si je devais à mon tour me mordre la lèvre, ce serait pour me forcer à penser avec mon cerveau, et non laisser mon cœur et mon corps s'emballer. Ma main saisit son poignet, mon regard bleu océan la transperce. J'aimerais la plaquer contre cette porte qu'elle venait de refermer, mais je n'en fais rien. Je soupirais légèrement. « Tu te trompes. Je ne veux pas qu'on recommence ce qui s'est passé. Je suis ton professeur, Anna. », mes yeux mentent et elle le sait, je suis sûr qu'elle peut le voir. Mes prunelles contemplent un instant ses lèvres, et l'envie de l'embrasser anime tout mon être. Absolument tout me pousse vers elle et pourtant je recule volontairement, je m'efforce de garder mon sang froid. Ma main autour de son poignet se fait moins ferme, plus comme si je voulais justement qu'elle touche mon corps, je voulais sentir ce contact, cette emprise qu'elle avait sur moi. Même si nous devions nous remettre ensemble, même si cela ne devait être que sexuel – et nous savions aussi bien l'un que l'autre que cela ne le serait pas – il fallait que nous prenions notre temps. Je ne voulais pas tout gâcher et tout reprendre comme si rien ne s'était passé. Mine de rien, j'avais été blessé par cette situation, blessé par le fait d'être loin d'elle même si ça non plus je n'avais pas voulu l'admettre.
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S. Anna-Lynn Bitterwhite
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MessageSujet: Re: NATHANAËL ღ so desperately in love with you NATHANAËL ღ so desperately in love with you EmptyJeu 24 Mai - 16:28


my heart beats so hard when you're in the same room that i think i'm gonna die the next second


Le sourire d’Anna se crispe un peu quand il lui dit avoir pensé qu’elle l’avait oublié. Ca fait mal sur le coup qu’il puisse penser un truc comme ça mais elle ne le montre pas. Elle fait comme si son corps était une masse que rien ne pouvait atteindre et que les mots lui glissaient au dessus de la tête. Mais c’est faux, cela viennent de l’attaquer en plein cœur et elle est persuadée que la plaie qu’elle a dans son organe vital doit saigner un peu plus. Ce n’est qu’une métaphore bien sûr mais elle se demande si Nate réalise à quel point elle l’aime. Elle l’aime au point de s’étonner parfois de ne pas voir ses t-shirts couverts de sang tellement les années ont été longues. Des amants, après lui, elle en a connu des tas. Ces séries où on voit la fille coucher tous les soirs avec un mec différent, ça a été elle à une époque. Bien sûr, elle ne s’en est pas vantée, elle n’a pas envie d’être traitée de putain comme Blue l’est aujourd’hui. Elle, elle ne voit pas le problème, le sexe c’est le sexe, on mange des trucs différents tous les jours, coucher avec quelqu’un c’est aussi primaire que ça et la diversité ne fait pas de mal. Mais aucun de ses amants n’a réussi à lui faire oublier le goût et l’empreinte de la peau de son professeur contre la sienne. Toutes les caresses n’étaient pas aussi savoureuses que celles qu’il lui prodiguait et les baisers avaient un goût amer. Nate s’est approprié son corps, il a tout volé – bon elle lui accorde le fait qu’il n’y avait pas grand-chose à prendre – et elle lui appartiendra éternellement. Alors comment peut-il penser qu’elle a pu l’oublier ? Puis son regard croise le sien et elle sait. Elle sait qu’il ne le pense pas. Parce qu’elle le connaît, parce qu’elle sait que la courbe de son corps est encore dans ses souvenirs et peu importe le nombre de filles qu’il a connues, son souvenir ne s’est pas effacé tout comme il se rappelle du grain de sa peau, de la saveur de ses baisers. Son amour – leur amour ? – c’est un peu une malédiction, parce que jamais ils ne pourront oublier et comme il le fait si bien remarquer, il est toujours son professeur et elle son élève. Et c’est toujours une connerie monumentale. Pourtant, elle ne le laissera pas partir. Pas encore. Pour lui, elle pourrait laisser l’humanité brûler. Et bien sûr, ça lui fait peur. Parce qu’elle n’a que vingt-trois ans et que ce qu’elle veut, c’est sans doute ce que lui ne veut pas.

Ce n’est pas comme si elle n’y avait pas pensé, dans les premiers mois après son départ. C’est ton prof Anna, imagine à quel point ça ferait bizarre de parler de votre première rencontre. Cette phrase, combien de fois elle se l’est répétée ? A quel point ça sonnerait bizarre de raconter à leurs voisins trop curieux que la première fois qu’il l’avait vue, elle gloussait au fond d’une salle de classe alors qu’il lui enseignait. Définitivement bizarre. Mais après, Anna se rappelle à quel point elle vomit cette vie avec des voisins curieux – jamais elle n’habiterait en banlieue – et ce n’est pas comme si elle avait fait pire. Il y a des choses bien plus honteuses et étranges chez elle qu’être en couple avec son prof. Encore que pour penser à cela il faudrait qu’elle arrête volage, que Nate veuille se mettre en couple et ça, ce n’est pas pour tout de suite. Du coup, on en revient encore à cette attirance entre eux deux, une simple histoire physique qui doit rester secrète, alors pourquoi s’en priver ? C’est à cause de ce raisonnement qu’Anna est là, à se retenir de se jeter sur lui et à le torturer pour qu’il accepte enfin de lui montrer à quel point elle lui a manqué. Parce qu’elle le sait qu’elle lui a manqué. Quand sa main s’enroule autour de son poignet, la brune a une furieuse envie de se frapper la tête contre le mur car c’est tellement pathétique de presque fondre sur place parce que sa peau est enfin contre la sienne. « Tu te trompes. Je ne veux pas qu'on recommence ce qui s'est passé. Je suis ton professeur, Anna. » Un ricanement lui échappe. C’est tellement gros qu’elle ne peut pas y croire. Il veut lui faire croire qu’aujourd’hui il est responsable ? Bien, qu’il s’éloigne, qu’il lâche sa main et ouvre la porte. Mais il ne le fait pas parce que son regard lui crie à quel point il veut l’embrasser. Et sa bouche le crie aussi mais ni l’un ni l’autre ne fait le premier pas. Elle se demande s’il va céder. Elle attend mais après son rire de tout à l’heure, le silence s’installe brutalement et c’est fou comme leur désir l’un pour l’autre lui semble assourdissant.

Il n’en aura jamais assez, pense-t-elle. Il va la forcer à piétiner son honneur, sa fierté, tout ce qui fait d’elle ce qu’elle l’est. Il ne fera pas le premier pas. Amer, elle s’éloigne brusquement de lui comme si le contact avec lui la brûlait. « T’es d’une telle mauvaise foi. Y a sept ans aussi t’étais mon prof. J’avais même pas dix-huit ans. Tous les profs étaient d’accord pour dire que quelque chose tournait pas rond chez moi et t’en as forcément entendu parler. Et t’as quand même cédé à mes avances. La première fois c’est moi qui t’aie dragué, la deuxième fois c’est toi qui a fait le premier pas. C’est parce que tu l’as voulu qu’on s’est fréquenté pendant presque un an. Et durant tout ce temps t’était mon prof. Tu me feras pas croire qu’aujourd’hui t’as changé à ce point. » Sa voix est plus d’une rage mal contenue. Elle réalise à quel point elle lui en veut. Elle lui en veut de ne pas être resté, de ne pas lui avoir permis de l’oublier, d’aujourd’hui de se refuser à elle pour une question de morale. Ce n’est pas une affaire de morale pense-t-elle. C’est plus de la fierté, un moyen d’avoir la conscience tranquille. Si je résiste un tant soi peu, ce sera pas ma faute. Rien que pour ça elle a envie de lui en mettre une. A quel point il peut être égoïste. Mais elle ne fera pas le premier pas. Pas cette fois. Pas encore. Elle ne se détruira pas un peu plus pour lui. Il ne le mérite pas. Elle l’aime. Mais ce n’est pas l’amour sain que tout le monde recherche. Alors où est le mal à chercher à le faire souffrir aussi ? « C’est comme tu veux Nate, moi j’en ai marre. Je vais pas te courir derrière. Je sais que t’en meurs d’envie, de retrouver nos petits jeux mais je commencerai pas cette fois. » Elle se recule et son dos butte contre la porte. Sa main se saisit fortement de la poignée à s’en faire blanchir les jointures. « Retiens-moi ou je pars. Dis-moi que tu veux que je reste ou je m’en vais sans me retourner. Admets que tu meurs d’envie de tout recommencer ou la seule chose que tu pourras contempler de moi sera la chaise vide dans ta salle de classe. » Au moment où ses mots sortent de sa gorge, elle se dit qu’elle a encore agi sous le coup d’une impulsion et que c’est une connerie. Parce que s’il dit non, comment survivra-t-elle ?
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Nathanaël D. Dammett
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MessageSujet: Re: NATHANAËL ღ so desperately in love with you NATHANAËL ღ so desperately in love with you EmptyMar 29 Mai - 13:15

Scandaleuse. Voilà ce qu'elle était, ni plus ni moins. Si j'avais eu son âge, là, dans sa classe, je l'aurais sans doute prise pour une fille facile, qui se donne à son professeur de mathématiques sans penser aux conséquences de ses actes. Et je me serais trompé, parce que ce n'était pas du tout cela. Malgré la tournure perverse que peut avoir cette relation, je ne voyais certainement pas Anna-Lynn comme une fille facile, pas plus qu'une salope qui prenait le premier venu pour soulager ses pulsions de tigresse. Pourtant la jeune femme avait bien du caractère ! J'ignorais ce qu'elle avait fait ces derniers mois – ces dernières années – mais d'un autre côté je ne pensais pas vouloir le savoir. Chaque personne a droit à sa part de secret, après tout. De toute évidence, Silver venait de faire une croix sur ces derniers mois passés, et si elle avait un petit ami, celui-ci avait énormément de soucis à se faire. Cela m'étonnait, d'ailleurs, qu'elle ne soit pas venue me parler d'un autre homme, elle qui est si belle, si désirable, et qui peut avoir absolument qui elle veut. Il fallait cependant avouer que pour des retrouvailles, elles n'étaient qu'à moitié chaleureuses, bien que son contact me brûlait la peau et son souffle proche, trop proche du mien, était comme un flambeau qui faisait écho à mon pouls, décélérant au fur et à mesure que l'effet de surprise prenait fin. L'étudiante fit deux pas en arrière, comme si cette proximité était devenue gênante pour elle aussi. « T'es d'une telle mauvaise foi. Y a sept ans aussi t'étais mon prof. J'avais même pas dix-huit ans. Tous les profs étaient d'accord pour dire que quelque chose tournait pas rond chez moi et t'en as forcément entendu parler. Et t'as quand même cédé à mes avances. La première fois c'est moi qui t'aie dragué, la deuxième fois c'est toi qui a fait le premier pas. C'est parce que tu l'as voulu qu'on s'est fréquenté pendant presque un an. Et durant tout ce temps t'étais mon prof. Tu me feras pas croire qu'aujourd'hui t'as changé à ce point. […] C'est comme tu veux Nate, moi j'en ai marre. Je vais pas te courir derrière. Je sais que t'en meurs d'envie, de retrouver nos petits jeux mais je commencerai pas cette fois. », finit-elle par dire, serrant limite les dents, comme si elle avait été dans une quelconque colère qui l'empêcha d'être dans son état naturel. Une vraie tigresse.

« Tu ne commenceras pas cette fois, tu es bien sûre ? Dans ce cas explique-moi pourquoi tu viens me voir après la classe, pour me proposer ton petit plan qui, admet-le, est à des années lumières d'une relation normale entre un prof et son élève. Ne viens pas me rejeter toute la faute dessus, si on en est là ce n'est pas entièrement à cause de moi. Je suis peut-être revenu à Clemson, mais c'est toi qui reviens me chercher, m'allumer, me séduire avec tes petits airs, et tu veux quoi, au juste ? Qu'on recommence les erreurs qu'on a commises ? Viens pas me dire que tout est de ma faute, je pense que tu peux comprendre que je sois un peu plus réticent cette fois... », soulignais-je. Je n'en pensais pas un maître mot. Certes, je n'étais pas le seul fautif, mais je n'avais qu'une seule envie, c'était de lui sauter dessus, de lui prouver à quel point elle était belle, à quel point elle me faisait de l'effet. Si elle savait tout ça, si elle savait à quel point mon cœur battait quand elle était là. J'avais trente ans et aucune perspective d'avenir, je n'aurai jamais de femme si je continue dans cette voie. Pourtant, je rêvais d'une vie de famille, c'est normal. Quand on a passé la trentaine, on n'a pas les mêmes envies qu'un jeune adulte de vingt ans. Cela me faisait doucement rire quand elle parlait de moi, lui courant après, alors qu'elle avait été celle qui avait été à l'origine de tout. Jamais je n'aurais engagé de discussion plus personnelle avec elle si elle n'avait pas débuté ce petit jeu malsain dans lequel nous étions tombés, tous les deux. Certes, j'avais eu envie de la revoir, après ces premiers instants passés ensemble, mais je ne lui avais pas couru après comme un vulgaire animal... j'essayais de laisser la distance entre nous, parce que j'avais peur, dans le fond, j'avais peur de trop m'empêtrer dans mes sentiments et d'en souffrir au final. Nous avions quelques années de différence d'âge, sept ans n'étaient quand même pas rien. Il fallait me comprendre si j'étais distant, je ne voulais juste pas souffrir d'un amour malsain. Parallèlement, j'étais dingue de cette fille.

La main de Silver se crispa sur la poignée de la porte, son issue de secours. Mon dilemme. « Retiens-moi ou je pars. Dis-moi que tu veux que je reste ou je m'en vais sans me retourner. Admets que tu meurs d'envie de tout recommencer ou la seule chose que tu pourras contempler de moi sera la chaise vide dans ta salle de classe. », menaça-t-elle. Que faire ? La laisser partir au risque de la perdre totalement, ou bien me rabaisser à la supplier de rester, et voir si on peut reprendre là où nous en étions. C'était dur, elle était dure et elle ne me laissait pas vraiment le choix. Il fallait que je me décide, et vite. Mais dans ma tête, c'était tout vu. Je posais une main ferme contre la porte close, encadrant le visage de la demoiselle et la forçant à se retourner. Je m'avançais un peu plus vers elle, approchant dangereusement mon corps du sien. Mes traits se firent moins tendus, plus doux, même si j'étais quand même encore un peu pincé de cette discussion qui allait vite, bien trop vite pour notre bien à tous les deux. Comme d'habitude, nous précipitions les choses, nous défions le destin sans nous soucier des conséquences. Et si notre histoire était allée trop vite, pour ça qu'elle n'avait pas marché ? Au diable le passé, vivons le présent. « Reste. », soufflais-je d'entre mes lèvres. Mon regard fuit un instant au loin, comme si je cherchais une solution qui je savais était impossible. J'étais debout face à l'ineffaçable, comme si je venais de sceller un serment inviolable. Je sortis de ma poche un morceau de papier que je déchirais pour ne garder que la partie importante, et pouvoir utiliser la partie vierge. Je pris mon stylo, et notais dessus quelques chiffres de mon écriture soignée. « Tiens, c'est mon nouveau numéro. Envoie-moi un message ou appelle-moi vers dix-huit heures, je t'invite au restaurant histoire de mettre les choses à plat. Et tu l'auras, ton cours particulier. », dis-je tout en lui tendant le morceau de papier.
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MessageSujet: Re: NATHANAËL ღ so desperately in love with you NATHANAËL ღ so desperately in love with you EmptyMar 29 Mai - 14:31


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Tout se mélange dans sa tête et elle ne sait plus vraiment quoi faire ou quoi dire. La seule chose qui l’empêche de décrocher sous ce flot violent de paroles et de sentiments, c’est cette poignée porte qu’elle serre comme si elle peut lui sauver la vie et au fond ce n’est pas vraiment éloigner de la vérité. Les paroles de Nate lui reviennent en tête et à chaque fois qu’elle y repense, c’est comme une claque en pleine face et ça fait mal, vraiment mal si bien qu’elle en est toute étourdie. A l’écouter, pour elle ce n’était qu’un jeu, elle ne faisait que cela pour cette relation malsaine qu’ils entretenaient tous les deux, juste pour une histoire de sexe, pour dire je couche avec mon prof ou je veux juste un peu plus piment dans ma vie. Elle a envie de la gifler pour cela. Parce qu’il sait que c’est faux. Il le sait très bien. Il ne lui fera pas croire qu’il ne se rappelle plus qu’elle lui avait ses trois mots. Au fond, on dit « je t’aime » aux personnes à qui on tient, par textos alors qu’on ne le pense pas ou à quelqu’un qui vous sauve la vie et on se dit que pour le remercier, autant lui dire ces quelques petites lettres qui sont censées être les plus chéries et attendues. Mais chez elle, « je t’aime » à un tout autre sens. Chez elle, « je t’aime », c’est comme dire « poignarde-moi en plein cœur, je me laisserais faire ». Elle s’est entièrement donnée à lui en prononçant ses fichus mots et c’est comme ça qu’il réagit en retour. Il s’attendait à quoi ? Qu’après un an d’histoire passionnée au point d’en perdre la tête, elle l’ignore en le revoyant, qu’elle se dise « oh tiens j’avais couché avec ce prof » ou encore que son cours est chiant et qu’elle doit fuir le plus vite possible la classe. Elle était obligée de lui parler, obligée de vouloir reprendre leur histoire comme s’il n’y avait pas eu sept ans de vide. Parce que l’électricité est présente dans la pièce quand ils sont ensemble, parce qu’ils ne se sont pas encore jetés pour une raison stupide mais qu’ils n’attendent que ça, parce qu’elle l’aime et qu’elle est certaine qu’il a eu un jour des sentiments pour elle, on ne fout pas tout en l’heure pour une histoire de sexe, certainement pas sa carrière. Vu comment il y semble attaché pense-t-elle avec ironie.

Le pire c’est cette attente, son regard fixé sur ses lèvres en attendant la sentence. S’il dit non, aurait-elle le courage de tourner le dos, de ne plus jamais le chercher dans les couloirs. Certainement pas. Et son cœur bat tellement fort qu’elle est certaine qu’il va lâcher. Il semble vouloir sortir de sa poitrine et… Ses mains se plaquent contre la porte et il se rapproche sensiblement d’elle et elle se retient pour ne pas l’embrasser de ce pas. Elle relâche doucement son souffle qu’elle n’a pas eu conscience d’avoir retenu. « Reste. » Et ce mot devient soudain le plus beau de tous ceux qu’elle a entendu. Reste. Au fond, elle sait soudain qu’elle n’aurait pas eu le courage de partir. Ils se regardent un instant dans le blanc des yeux et elle ne sait pas quoi dire, à deux doigts de craquer et de poser ses lèvres sur les siennes. C’est trop d’émotions, elle a le tournis, est-ce que tout cela se passe réellement ? Finalement, il lui tend un bout de papier et elle se maudit de trembler en le prenant. Merde, il a une sale influence sur elle et pourtant, elle ne fait que ça, le chercher toutes les minutes de sa vie. « Tiens, c'est mon nouveau numéro. Envoie-moi un message ou appelle-moi vers dix-huit heures, je t'invite au restaurant histoire de mettre les choses à plat. Et tu l'auras, ton cours particulier. » Elle ricane doucement mais range tout de même le papier dans sa poche. Quand elle prend la parole, sa voix est un peu grave. « Tu sais quand tu es parti, j’étais dans un état lamentable. J’ai enchaîné les conneries pendant un certain temps, de grosses conneries. Je l’ai montré à personne, les apparences avant tout hein ? J’ai mis du temps à m’en remettre Nate. Tu sais quand j’ai perdu mon frère, c’était comme si on m’avait attachée et ouvert la poitrine sans anesthésie pour m’arracher le cœur. J’aurais jamais cru que ce serait possible un jour mais quand t’es parti, j’ai ressenti la même chose. » Elle se tait un instant tout en ayant conscience qu’elle vient plus ou moins de lui déclarer sa flamme et elle a envie de se cogner la tête parce qu’elle s’était promise de ne jamais refaire ce genre de conneries. Pourtant les mots coulent tous seuls et elle ne peut pas les arrêter. « Quand mon père va apprendre ton retour et il va l’apprendre, il va faire sa petite enquête crois-moi et s’il découvre qu’on a dîné ensemble, il va t’expédier à nouveau. Je supporterais pas de te voir repartir encore. Oublie le resto, on peut se voir chez toi. Je t’enverrais mon numéro et tu me renverras ton adresse ok ? »

Elle s’éloigne de lui et lui offre un léger sourire. Tout est dit et elle n’a plus qu’à partir. Elle se retourne et récupère son sac qui était tombée à un moment ou à un autre et va pour ouvrir la porte. Mais sa main se fige, un truc la démange. C’est maintenant ou jamais. Alors elle se retourne et va se coller contre lui, avec ses talons, sa bouche arrive au niveau de son oreille et c’est dans cette dernière qu’elle lui susurre les derniers mots qu’elle a sur le corps. « Quand j’arriverais chez toi ce soir, je ferais comme si je ne t’avais pas dit tout ça et je t’allumerais certainement et tu ne pourras pas résister parce que tu auras vu mes sous-vêtements et que je t’aurais rendu complètement fou. On fera l’amour et on reprendra tout comme avant, juste du sexe et des cours particuliers. Mais pour que tu saches, quand le masque est tombé, ce sera toujours plus que du sexe. Si je n’avais voulu qu’un cours particulier, j’aurais pas insisté autant. Tu sais très bien ce que je veux Nate… » Quand elle lui souffle le dernier mot, ce « toi » qui veut tout dire, qui lui montre à quel point elle est faible et dépendante, ses lèvres sont collées contre les siennes et elle peut presque sentir à quel point il est tendu. Mais elle s’en fiche, elle l’embrasse enfin et elle a comme une impression de rentrer chez soi.
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