NOM : Valente
PRÉNOM(S) : Tiziano Aleksander Bowie
ÂGE : 23 ans
NAISSANCE : 22 décembre.
ORIGINES : Italienne et américaine
STATUT CIVIL : Célibataire
ÉTUDES/JOB : Etudiant en économie
TRAITS DE CARACTÈRE : posé, franc, coureur de jupons, intelligent, enthousiaste, hautain, blagueur, rancunier, colérique, bagarreur, secret, direct, réaliste, réfléchi, charmeur, perfectionniste, talentueux, malin, attentionné, loyal.
GROUPE : are you kidding me.
AVATAR : Darren Criss, la perfection au masculin

comment as-tu découvert l'histoire du massacre de stanley hall ? Le jour de mon arrivée à la fac, première soirée, un type qui voulait faire son intéressant a raconté ça, tout le monde était là "hoo non, sérieux, arrêtes, flippant ton truc, blablabla," foutaises tout ça, si c'était vrai, il y aurait eu une enquête, là rien que dalle, faut revenir à la réalité les gars, on est pas dans Cold Case !

penses-tu que ce tragique événement a réellement eu lieu ? Ça aurait pu ouai, il y a des psychopathe partout, pourquoi pas ici mais sincèrement j'y crois pas du tout, franchement faut être réaliste, c'est juste une blague, ça ne s'appelle pas une légende pour rien, tout le monde sait que les légendes naissent d'un fait banal qui a été romancé, et avec le temps l'histoire a été modifié pour la rendre flippante, rien de plus !

quel est la légende urbaine qui tu fais le plus flippé ? Encore je n'y crois pas, une légende reste une légende, ça anime les soirées étudiantes ringardes autours d'un feu, les campings,.. l'homme aime se faire peur, s'imaginer que des trucs horribles se sont passés près de chez eux, mais c'est juste pour pimenter leur quotient maussade. Après, je dois bien avouer, même si je n'y crois toujours pas, que la légende de la dame blanche reste flippante tout de même, enfin vu que vous me demandez je vous réponds, disons que pour moi c'est la plus crédible même bon ça reste une légende pour moi donc inexistante.

001. PRÉNOM Sam△ 002. PSEUDO Hysteria.Mind △ 003. ÂGE pouet △ 004. PAYS des bisounours △ 005. PRÉSENCE 5/7j △ 006. J'AI CONNU LE FORUM PAR la sublime Anna-Lynn △ 007. CE QUE J'EN PENSE ça roxxe du poney ! △ 008. DERNIER MOT les opossums vaincront

Je ne sentais plus le sol sous mes pieds, tout autour de moi n'était que brouillard, tout était flou, je ne courrais pas, je volais. J'étais super en retard, il n'allait pas du tout apprécier, ok j'avais l'habitude mais je savais qu'elle allait prendre aussi et c'est surtout pour elle que je m'inquiétais, pas pour moi, j'étais habitué. Instinctivement, sans rien voir autour, je tournais devant une petite maison et montais les marches toujours en courant, avant de stopper net devant la porte, essoufflé, et pris une grande inspiration et m'apprêtais à subir les enfers. J'avais à peine ouvert la porte, que je sentis une main me propulser contre le mur « TU ÉTAIS OU ENCORE TOI ? » Je fermais les yeux, ne surtout pas répondre et attendre que ça passe, avec le temps, j'avais appris les gestes à éviter. Je ne ressentais plus les coups, mon esprit s'évadait pendant les longues minutes que durait mon calvaire. J'avais 9 ans et mon corps avait reçu tellement de coup, qu'il en était presque immunisé. Ma tête cognait contre tous les meubles mais ne semblait pas prête à exploser, je n'avais aucune douleur physique. Je ne savais pas du tout combien de temps tout cela avait durait, je ne comptais plus les minutes avec le temps, mais je sentis soudain mon corps projeté au sol, puis plus rien, je l'entendais juste hurler plus loin, tout était confus dans ma tête, je restais là un moment allongé sur le carrelage froid, espérant que mon corps soit assez meurtrit pour m'endormir à jamais et ne plus subir ça. Mais un cri horrible résonna soudain dans la maison, je sursautais et d'instinct me relevais reconnaissant immédiatement la provenance de ce cri, ma mère, il s'en prenait à elle maintenant ! S'en était de trop, je ne pouvais pas le laisser faire, mais que faire à neuf ans face à un homme de la taille d'un arbre, complètement ivre, Guiseppe Valente, italien pure souche, mon père, qui en immigrant aux USA, en Caroline du sud plus exactement, avec sa femme, une touriste américaine qu'il avait charmé et épousé très vite et son fils âgé d'un an, s'imaginait, devenir riche très vite, le rêve américain touchait tout le monde. Mais, il fut bien vite désillusionné et finira garagiste et alcoolique.
Je déboulais dans la cuisine, le retrouvant à moitié allongé sur elle, ses mains autour de son cou, il allait la tuer ! Sans réfléchir, je fonçais sur lui et le rouais de coups pour le faire lâcher mais c'était bien évidement inutile, maigre comme je l'étais, il ressentait à peine mes coups et me projeta une nouvelle fois à terre en un coup de main. Je tentais de me relever, mais mon corps était trop fatigué par les trop nombreux coups reçus dans la soirée, je vis ses mains serrer plus fort le cou de ma mère. A cet instant précis, je ne voulais qu'une seule chose, qu'il meurt, qu'il disparaisse à jamais de notre vie. Je me relevais à moitié, bien trop faible pour me tenir debout, mes larmes roulaient sur mes joues me brouillant la vue, la haine et la rage envahissant mon cerveau, mon regard presque aveuglait par les larmes, se fixait sur l'homme qui essayait de tuer ma mère, sans réellement savoir comment j'eus la force mais je me levais, pris la première chose qui me tombait sous la main et courant vers mon père je le frappais au visage, ses mains lâchèrent prise avant de s'effondrer au sol inerte. Je mis plusieurs minutes avant d'oser bouger, choqué par ce qui venait de se passer, Dieu avait-il répondu à mon appel ? Pour la première fois, avait-il enfin exaucé mes prières ? Je rampais jusqu'à ma mère, l'appelant de toute mes forces pour qu'elle ouvre les yeux, priant pour qu'elle soit encore en vie. Mais elle ne m'a jamais répondu. Et je suis resté assis toute la nuit auprès d'elle. J'avais 9 ans et je me retrouvais orphelin et meurtrier par la même occasion. Bien-sûr, la police ne m'a pas arrêté c'était de la légitime défense selon eux. Et je fus placé dans une famille d'accueil. Puis je fus adopté par une riche famille originaire de Clemson où j'ai vécu toute mon enfance depuis l'âge de 11 ans.

Changement radical pour moi, mes parents adoptifs étaient aimants, patients, je n'étais pas habitué à ça. J'ai grandis dans cette famille riche, croyante, où les tabous étaient présents, bien que mes nouveaux parents étaient bien plus gentils avec moi, les démonstrations d'affection étaient bannis, une nurse s'occupait de moi, un précepteur s'occupait de mon éducation, j'appris le piano, le français, l'anglais, l'espagnol, l'italien qui était ma langue natale, bien qu'ayant vécu aux Etats-Unis depuis mes 1 ans. Mais tout ça ce n'était pas moi, je me sentais formaté, j'étouffais, mais je ne pouvais rien faire, sans eux je ne serais sûrement plus en vie, ils m'ont offert une nouvelle vie, une nouvelle chance, je leurs étais redevable à vie. Je grandis donc, coincé dans ce statut de gosse de riche, dont le futur est tout tracé. Puis, j'eus 13 ans, l'envie de tout envoyer balader, ma mère me manquait toujours autant, mais je ne pouvais plus me taire, et ma relation avec mon père se dégradait à vue d'oeil, je n'étais pas le fils qu'il espérait, je le savais mais je m'en fichais, je voulais être celui que je voulais. J'eus ma première histoire d'amour, mon premier chagrin, mes premiers déboires, ma scolarisation s'en ressentait pourtant pas, j'avais une soif de connaissance insatiable et j'apprenais très vite. Puis, un jour, un soir plutôt l’inimaginable arriva, alors que je révisais avec un camarade de classe, ce qui se rapprochait le plus d'un ami à l'époque, Je ne saurais me rappeler comment nous en sommes arrivé là mais nous nous sommes embrassés et j'ai su que j'étais gay, mais j'ai refusé de l'admettre, j'ai simplement repoussé le type et je ne lui ai plus jamais adressé la parole, c'était trop dur, je n'étais pas gay, je ne pouvais pas l'être ! Mais pourtant au fond de moi, je savais que si, je l'avais toujours su. Mais, aux yeux des autres, je suis hétéro, je suis incapable de me l'avouer à moi-même alors aux autres ! Enfin si, une seule personne le sait désormais, Anna-Lynn, ma meilleure amie, mon alter ego, elle, je lui doit tout et je lui dis tout, d'ailleurs quand je lui ai dis, ça m'a paru si simple, comme une évidence, bien-sûr elle ne m'a pas jugé, on se connaît depuis pas mal de temps maintenant, on fréquentait la même école depuis tout petit et ma famille adoptive était voisin avec la sienne, elle m'a aidé à m'adapter, un vraie brin de fraîcheur cette fille, je crois que sans elle, je n'aurais jamais tenu le choc et à mon tour j'ai su lui rendre l'appareil lorsque son frère jumeau est décédé, j'ai été là pour elle, je le serais toujours quoiqu'il arrive, je lui doit trop, elle est mon pilier.
Aujourd'hui, je suis à l'université avec elle, j'étudie l'économie, ça m'a toujours passionné ce truc, je joue et chante parfois le soir dans des bars, ça m'aide à décompresser, la musique m'a toujours accompagné dans ma vie, une sorte de refuge.