BEVERLY&FLYNN ◮ you cast a spell on me, you hit me like the sky fell on me.
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Sujet: BEVERLY&FLYNN ◮ you cast a spell on me, you hit me like the sky fell on me. Mer 6 Juin - 13:19
« Salut von Porter, je te dérange pas trop ? Fit Beverly Chamberlain lorsqu'elle trouva – enfin, Flynn. » Comme à son habitude, le jeune homme était entouré de son harem personnel constitué de jolie filles sans cervelles. Elle secoua la tête. Même à la bibliothèque, lieu pourtant réputé pour son calme ambiant, il arrivait à faire son petit effet. Elle avait choisit cet endroit car elle pensait qu'elle aurait un pseudo-dessus sur lui ici. Mais le pouvoir de séduction de Flynn von Porter semblait sans borne. « Vous savez les filles, si j'étais vous, j'éviterais de m'approcher trop près de lui, si vous voyez ce que je veux dire … » L'amour vache, c'est ce qu'il y a de meilleur. Surtout lorsqu'il fonctionne. Les petites cruches (puisque c'était ainsi que Beverly les surnommait gentillement) s'éloignèrent, les laissant seuls. « Oups. Ma faute. » Elle haussa un sourcil et pencha la tête sur le côté, un vilain tic qu'elle avait pris sans trop savoir comment. « Alors, la petite Amy, hein ? Je pensais que tu les aimais plus mature, cette gamine vient juste de débarquer de sa campagne natale. » Elle n'était pas jalouse, non bien sur, simplement, elle ne comprenait pas ce qu'il pouvait bien lui trouver. Ce qu'il pouvait bien leur trouver à toutes, d'ailleurs. Il ne couchait qu'avec des filles totalement stéréotypées ou des nymphomanes, à ses yeux. Ou avec des envoyées du diable, comme Clara. D'ailleurs, toutes les deux s'étaient encore disputées ce matin, pour une chose idiote que Beverly avait déjà oublié. Parfois, son amie lui manquait. Mais elle l'avait trahie, et l'instinct de revanche était plus développé chez les Chamberlain que celui du pardon. La jeune fille détailla rapidement les traits de Flynn (qu'elle connaissaient presque par coeur, en faite). Elle ne pouvait que concéder qu'il était vraiment beau, et si elle avait eût un peu moins d'estime d'elle-même, elle lui aurait déjà sauté dessus et fait valser ses vêtements. Mais le rôle princesse inaccessible lui collait à la peau, la rendait plus majestueuse (pas comme une certaine rousse qui sautait sur tout ce qui bouge). Beverly avait toujours été la fille parfaite, celle que l'on admire et que l'on déteste. Celle qui craque pour les gentils garçons, ceux qui vous offrent des fleurs, qui n'oublient pas votre anniversaire et qui vous apportent le petit-déjeuner au lit. Pas les Stifler réincarnés qui vous trompent avec tout les membres de votre sororité et qui s'envoie votre mère après le petit-déjeuner. Le Destin devait vraiment lui en vouloir, le soir où il lui avait fait rencontrer Flynn, car depuis, cette tête d'ange au cerveau diabolique la poursuivait, jusque dans ses rêves parfois. « Enfin, ne faisons pas durer les choses plus longtemps que nécessaire. J'ai quelque chose qui t'appartient, commença-t-elle avant de devenir presque aussi rouge que son vernis à ongles. » Elle eût beau retourner son sac à main un nombre innombrable de fois, ledit caleçon demeurait introuvable. Non, non, non, ça ne pouvait pas arriver. Que croirait Flynn, après ça, qu'elle avait prétendu le détenir pour obtenir un pseudo rendez-vous avec lui ? Le Destin était vraiment cruel, surtout lorsqu'il plaquait ce petit air de victoire sur le visage du jeune homme. « Je suis sûre que je l'avais, pesta Beverly contre elle-même. » Si elle ne le trouvait pas dans les secondes qui suivait, elle allait être complètement cramée. Cette fois, Flynn n'aurait plus aucun doute en ce qui concernait l'espèce de béguin qu'elle avait pour lui et qu'elle tentait de camoufler, à tout prix.
∞ âge : vingt-trois ans ∞ statut civil : célibataire ∞ études : étudiant en médecine ∞ confrérie : gamma
Sujet: Re: BEVERLY&FLYNN ◮ you cast a spell on me, you hit me like the sky fell on me. Mer 6 Juin - 16:40
Beverlynn
you cast a spell on me, you hit me like the sky fell on me
Cette histoire de caleçon me paraissait vraiment étrange ; certes, j’avais fait un petit passage dans les bâtiments, mais je ne me rappelle pas y avoir oublié quelque chose, et encore moins mon caleçon. Et d’ailleurs, dans l’hypothèse où j’en aurai oublié un : comment Beverly, comme par hasard, aurait pu tomber dessus ? Toute cette histoire était sans queue ni tête, et j’avais d’ailleurs cru qu’elle se fichait royalement de moi quand je suis arrivé à la bibliothèque et qu’elle n’y était pas. Ça m’avait vraiment surpris, car je la croyais très ponctuelle, voir miss parfaite. Plus le temps passait et plus je sentais qu’elle se payait ma tête. Heureusement, je ne restais jamais seul très longtemps. Quelques filles de secondes années m’avaient bien remarqué et il me semblait avoir passé une après-midi de la semaine dernière avec l’une d’entre elle. Des fois j’en ai vraiment marre de faire l’attrape-mouche. Beverly ne se fit, heureusement pour moi, pas longtemps attendre. Je voulais m’écarter de ce groupe de filles, mais rien à faire : elles allaient véritablement se retrouver nez-à-nez avec mon « pseudo » caleçon. « Salut von Porter, je te dérange pas trop ? J’avais réellement envie d’en terminer avec tout ça, mais je ne pouvais pas avoir l’air inférieur, je devais vraiment faire comme si tout ça m’importait peu ; au moins, Beverly se sentirait supérieur quelques minutes, je lui dois bien ça, pauvre enfant. « Vous savez les filles, si j'étais vous, j'éviterais de m'approcher trop près de lui, si vous voyez ce que je veux dire … ». En mois d’une minute, mon radar ne me signalait plus qu’une seule fille dans les 15 mètres autour de moi : Beverly. Son « Oups, pardon[/i »] m’arracha un sourire ; elle savourait bien ce moment, ça changeait de d’habitude. Finalement, entre les moments où elle m’évite et ceux où elle me cherche, je crois qu’elle ne sait définitivement pas ce qu’elle veut ; mon arrogance doit la rendre folle ! Tout est prémédité chez moi : plus je la laisse parler et plus elle se met en confiance, ça a toujours été comme ça avec elle. « [i]Alors, la petite Amy, hein ? Je pensais que tu les aimais plus mature, cette gamine vient juste de débarquer de sa campagne natale. ». Et voilà, la partie était déjà à moitié remportée, Beverly a toujours du mal à ne pas prendre parti aux choses ; elle affichait un petit sourire narquois, comme si tout cela la blasait complètement, alors que je savais pertinemment qu’elle adorait ça, rabaisser les filles trop aguicheuses. « Bah, tu sais bien qu’il faut bien commencer un jour ; d’ailleurs tu devrais peut-être t’y mettre non ? Sinon, à force de résister à tous ceux qui t’approchent, tu vas devoir complètement te brader pour trouver un plan au pieu ! ». J’avais vraiment vraiment envie de l’énerver, non seulement parce qu’elle est drôle, mais parce qu’elle n’arrêtait pas d’afficher son air supérieur, de petite princesse, et même si c’était sa marque de fabrique, ça en devenait agaçant. Ma remarque l’avait touché, et je l’avais bien senti, mais elle préféra ne pas répliquer et chercha dans son sac, ce qu’elle était venu me rapporter. J’avais presque oublié à quel point ses cheveux avaient poussé depuis notre première rencontre, où elle affichait déjà son caractère un peu coincé ; mais une partie de moi ne pouvait pas s’empêcher de l’imaginer complètement libérée d’un autre côté, comme si elle cachait à tout le monde une partie de sa personnalité. Après presque plusieurs minutes de recherche dans son sac à mains, je commençais à comprendre que mon caleçon ne s’y trouvait vraiment pas. Je croisais alors les bras sur mon torse, affichant un sourire presque moqueur. « Je suis sûre que je l'avais». Ben voyons, je levais les yeux au ciel. Et après, c’est moi qui vient l’emmerder, c’est vraiment l’hôpital qui se fout de la charité ! Malgré le fait qu’elle savait pertinemment que mon sous vêtement ne s’y trouvais pas, elle continuait de chercher dans son petit sac, sans relâche. Du grand Chamberlain, cette histoire. « Bon écoute, c’était une très bonne blague, mais j’ai d’autres trucs à faire tu vois ? Genre deux p’tites nouvelles qui attendent de visiter les coulisses des Gamma, si tu vois ce que je veux dire ! ». Elle releva la tête ; « Si par pur hasard, tu remets la main sur ce caleçon magique, tu le lave avant de me rappeler ? Tu seras une bonne fifille ! ». J’allais poser ma main sur sa tête, mais elle l’écarta brusquement. En même temps, elle s’attendait à quoi ?
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Sujet: Re: BEVERLY&FLYNN ◮ you cast a spell on me, you hit me like the sky fell on me. Mer 6 Juin - 17:37
« Bah, tu sais bien qu’il faut bien commencer un jour ; d’ailleurs tu devrais peut-être t’y mettre non ? Sinon, à force de résister à tous ceux qui t’approchent, tu vas devoir complètement te brader pour trouver un plan au pieu ! » Beverly fronça les sourcils, légèrement décontenancée. Il n'était pas seulement mesquin, il en devenait presque méchant. Elle darda son regard noir sur lui, se retenant de lui administrer la gifle de sa vie et de lui offrir, en conséquence, un joli bleu, ou n'importe quoi qui l'empêcherait de se pavaner comme Mister Univers. Elle secoua la tête et se mis à chercher dans son sac, alors que les paroles de Flynn tournaient en boucle dans sa tête. Elle aurait bien eût envie de lui répondre qu'elle préférait devenir une mégère mixée à une bonne soeur plutôt que de voir défiler tout les mecs de l'université entre ses cuisses mais elle s'abstint, jugeant qu'il ne méritait pas qu'elle s'abaisse à son niveau. Même si elle affichait un sourire de circonstance, à savoir celui de la fille sûre d'elle qui se sent supérieure aux autres, son coeur venait d'en prendre un coup. Si jamais par miracle, elle rencontrait un génie, son premier vœux serait de radier cette idiot de la Terre. Mais les génies n'existent pas, et elle était, par conséquent, obligée de le supporter, lui et son petit sourire moqueur. Elle savait qu'elle commençait à devenir ridicule, à fouiller son sac ainsi, ce n'était pas celui d'Hermione, il ne pouvait contenir que quelques affaires et ne faisait pas deux mètre carré. « T'imagines pas des trucs, Kit. » Il détestait qu'on l'appelle comme ça et elle adorait donc le faire. Elle souffla et abandonna finalement la partie, croisant ses bras sur sa poitrine. Elle n'était pas Alzheimer et savait donc qu'elle pouvait se fier à sa mémoire. Elle se rappelait parfaitement avoir glisser le caleçon de Flynn dans son sac (c'était un prétexte totalement bidon, mais elle adorait l'emmerder et lui crier dessus ensuite en l'accusant de la harceler). « Bon écoute, c’était une très bonne blague, mais j’ai d’autres trucs à faire tu vois ? Genre deux p’tites nouvelles qui attendent de visiter les coulisses des Gamma, si tu vois ce que je veux dire ! » « Oh, tu veux dire deux pauvres filles qui ne connaissent pas notre langue et se font avoir par ton sourire Colgate ? »« Si par pur hasard, tu remets la main sur ce caleçon magique, tu le lave avant de me rappeler ? Tu seras une bonne fifille ! » « Si par hasard, tu remets la main sur ta dignité, tu me rappelles ? Ah non, j'oubliais, tu l'as définitivement perdue. Et pour ton linge, t'auras qu'à demander à une fille de ton harem, c'est bien pour ça que ces filles sont là, n'est-ce pas, pour te servir d'esclaves ? » Elle se dégagea lorsqu'il essaya de lui caresser la tête. Pour qui la prenait-il ? Pour l'espèce de chihuahua de sa mère ? Elle sentait son pouls s'accélérer, signe qu'elle s'énervait. Elle se détestait encore plus qu'elle le détestait à cet instant précis (c'est pour dire). Pour quoi, par tout les Dieux, avait-elle organisé cette pseudo-rencontre, qui allait se finir mal, à coup sûr ? Elle avait envie de lui crier d'arrêter d'être stupide, mais ça n'aurait sûrement pas été très approprié dans ce sanctuaire de calme qu'était la bibliothèque. Elle tourna les talons et se dirigea vers un rayonnage, feignant de chercher un livre. Qu'attendait-il pour partir, désormais ? Oh mais non, ce n'était pas dans ses habitudes, il avait sûrement envie de la torturer encore un peu. Elle crût apercevoir un mouvement roux, quelques rangées plus loin. Si c'était Clara, elle déclarait forfait cette fois. Beverly ne pût s'empêcher de jeter un coup d'oeil en direction Flynn, histoire de voir si il semblait attendre quelqu'un ou non.
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Sujet: Re: BEVERLY&FLYNN ◮ you cast a spell on me, you hit me like the sky fell on me.
BEVERLY&FLYNN ◮ you cast a spell on me, you hit me like the sky fell on me.