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| BEVERLY ■ Just because you got the monkey off your back doesn’t mean the circus has left town. | |
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Harrison D. Pierce posts : 504 arrivé(e) le : 17/05/2012 pseudo : snatch avatar : garrett hedlund crédit : @jackspirit ∞ âge : vingt-trois ans. ∞ statut civil : célibataire. ∞ études : étudiant en architecture. ∞ confrérie : gamma delta xi ∞ citation : "Oh yes, the past can hurt. But you can either run from it, or learn from it."
| Sujet: BEVERLY ■ Just because you got the monkey off your back doesn’t mean the circus has left town. Dim 20 Mai - 13:54 | |
| C'était encore le début de l'année universitaire, alors la période était plutôt propice aux grandes fêtes version gamma delta xi. Alors, comme bien souvent dans leur maison, la fête faisait rage, Harrison avait exploité ses bizuts depuis le début de la journée pour mettre sur pied cet événement. Il était plutôt fier du résultat, bon certes la majorité du budget était passé dans de l'alcool, mais avec le peu qui restait la décoration n'était pas si terrible. Les gens commençaient à affluer de partout au fur et à mesure que la nuit avançait, il était déjà dans un état d'alcoolémie avancé mais rien de bien méchant qui l'empêcherait de profiter de sa soirée. Il était en train de se frayer un chemin dans la foule agglutinée dans la salle de fête, pour rejoindre le jardin et enfin fumer la cigarette qu'il avait tellement galéré à trouver. Quelqu'un lui sauta dessus en hurlant « PIERCE, cette soirée est ENORME, j'ai même réussi à embrasser une alpha sans avoir besoin d'ouvrir la bouche. », Harrison éclata de rire en entendant les propos de son bizut malgré qu'il vienne de faire renverser la moitié de son verre de bière sur son T-shirt. « Je t'avais dit que ça valait le coup de trimer toute la journée Gavin. Avec un peu de chance, t’arrivera peut-être à mettre une alpha dans ton lit avant la fin de la nuit. », Gavin le regardait avec un sourire béat sur le visage, ses pensées ne devaient pas être très pures. Harrison lui adressa un clin d’œil avant d'ajouter. « Si t'est trop pressé, tu as l'autorisation d'utiliser ma chambre bizut. Mais je veux des nouveaux draps à la fin de cette soirée compris ? », il hocha la tête et repartis tout exciter vers le reste des bizuts regroupés un peu plus loin. Le jeune homme reprit donc son périple vers le jardin en souriant, les bizuts pouvaient être fatiguant par moment, mais au fond ils le faisaient bien rire.
Il était dehors en train de profiter de sa cigarette quand il vit trois jeunes garçons cachés dans un coin du jardin. Il s'approcha d'eux sans se faire remarquer et sourit intérieurement en les voyant en train de fumer un joint, leur tête horrifiés en remarquant Harrison lui fit se poser des questions. Pourquoi redouter de se faire prendre à une fête des gamma, ce n'était pas comme si personne ne le faisait jamais. En y regardant de plus près, il reconnu deux bizuts de chez les lambda. « Donc on se cache pour fumer des pétards chez les lambda ? ». La tête de l'un d'eux se décomposa lorsqu'il mentionna le nom de leur confrérie. « Dit rien à notre président, il serait capable de nous virer sur le champ. », Harrison sourit, c'est vrai que le président des lambda était un vrai connard la plupart du temps et il ne le portait pas spécialement de son coeur. La pensée que celui-ci pouvait avoir dans ses rangs des jeunes troubles-fêtes était même assez réjouissante quand y penser. « Ok, mais je garde celui-ci pour moi et essayer de vous cacher un peu mieux la prochaine fois. », il tendit la main et prit le joint des mains d'un des jeunes hommes qui n'avait toujours pas bougé d'un millimètre comme tétanisé. Il entreprit ensuite de retourner plus près de leur bâtiment où il repéra l'un de ses amis en train de raconter l'histoire du massacre de Stanley Hall à plusieurs premières années qui buvaient ses paroles. Il écouta la fin de l'histoire avant de tendre le joint à son ami avec un sourire en coin « Tu te lasses jamais d'essayer de faire peur aux petits nouveaux toi ? », il lui prit le joint des mains avec des étoiles pleins les yeux et répondit après avoir prit une longue barre « T'aurais pu me dire que t'avais de quoi fumer ! Je partage toujours moi. Tu la trouves flippante cette histoire parce que t'y crois, en vrai elle a rien de bien terrifiante. ». Harrison soupira, c'était toujours la même histoire, à quel point il était crédule de croire que le massacre était vraiment arrivé et il ne voulait pas rentrer dans un nouvel argument ce soir. « Garde le, faut que j'aille me chercher un verre de toute façon. ».
Trois shots de vodka et deux verres de bière plus tard. La fête était au mieux de sa forme, dans tous les coins des gens étaient en train de s'embrasser, boire des quantités énormes d'alcool ou tout simplement de danser comme des fous. Harrison repéra son président qui était assis tout seul sur les marches de l'escalier menant aux chambres, il se dirigea dans sa direction et se posa à ses côtés. Sans rien dire, celui-ci rempli le verre d'Harrison avec une bouteille qu'il tenait fermement à la main. « Bon travail Harri, mais le meilleur est à venir. ». Il était confus, la soirée rassemblait tous les éléments nécessaires à une fête gamma. « Merci mais qu'est-ce que tu veux dire par... ». Il faillit recracher la gorgée qu'il venait de prendre de son verre en sentant l'odeur du rhum, alcool qu'il n'appréciait pas. « L'alcool monte, les esprits s'échauffent et les drames vont commencer. Reste assis et regarde. ». Pendant près de 20 minutes, il observa les dégâts que provoquer la soirée en riant quand il remarqua une de ses amies à l'autre bout de la pièce. Il se mit debout et ressentit instantanément les effets de l'alcool, il marcha droit vers la jeune fille avec un sourire un peu gaga sur le visage. Sans prévenir il engouffra Beverly dans un câlin et commença à parler de façon rapide. « Hey comment ça va ? Si tu savais comment j'ai martyrisé mes bizuts pour organiser cette soirée, je crois que tu serais très fière de moi. ».
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| Sujet: Re: BEVERLY ■ Just because you got the monkey off your back doesn’t mean the circus has left town. Ven 25 Mai - 17:48 | |
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« Qu'est-ce que tu fais ce soir ? Lût Beverly Chamberlain sur l'écran de son BlackBerry. Rien avec toi, en tout cas, fit-elle pour elle-même en haussant un sourcil. » Alex semblait être un mec bien, vraiment. Il allait avoir un brillant avenir en tant qu'avocat, était plutôt mignon, bien intégré à la vie sociale du campus. Autrefois, elle aurait adoré sortir avec un garçon comme lui. Mais les choses avaient bien changé et les petits fils à papa proprets lui tapaient sur le système. Peut-être à cause d'un certain garçon volage que l'on peut qualifier de tout, excepté de petit-ami potentiel ? Parce qu'il n'était clairement pas le genre que l'on attachait, et Beverly avait toujours eût horreur de partager. Vous avez dit voué à l'échec ? Nous étions samedi soir et il était hors-de-question qu'elle reste enfermée comme une bonne-soeur dans la chambre qu'elle partageait avec son ancienne meilleure-amie qui était désormais l'ennemie public numéro un. Elle commença donc à se creuser la tête. Sortir avec Ashleigh ? Non. Avec Anna-Lynn ou Katheryn ? Non plus. Aller à cette fête à Stanley Hall ? Aucune envie de se taper les premières années. Et puis, ce fût comme une illumination. Harrison n'avait-il pas mentionné, quelques jours auparavant, l'organisation d'une soirée dont les gamma avaient le secret ? Alléluia. De plus, elle pourrait faire d'une pierre deux coups : décompresser et surveiller les méfaits d'un certain Don Juan. L'année universitaire n'avait commencé que depuis quelques semaines, mais la jeune blonde se sentait déjà oppressée. Elle n'avait qu'une envie : que le semestre se termine, histoire de pouvoir s'offrir des vacances au soleil où des tas de serveurs bronzés prendraient soin d'elle. « Qu'est-ce que tu regardes, Fifi Brindacier ? cracha-t-elle en voyant sa colocataire pénétrer dans la chambre et la détailler de haut en bas. » « Rien. Je ne savais simplement pas que le look loque était revenu à la mode, asséna Clara en refermant la porte. » Intérieurement, Beverly fulminait. Si elle le pouvait, voilà longtemps que cette idiote aurait volé à travers la fenêtre. Mais défenestrer une de ses 'sœurs' n'était sûrement pas dans le code d'honneur des alpha.
Quelques heures plus tard à peine, Beverly Chamberlain gravissait les quelques marches menant au perron de la maison gamma, qui, fidèle à la tradition de ses fêtes où décadence était le maître mot, comptait déjà son lot d'épaves avachies dans divers endroits. La musique était en passe de faire éclater ses tympans mais elle s'en fichait, elle ne voulait qu'une seule chose : oublier que sa vie était plus ennuyeuse qu'un épisode des Feux de l'Amour. Des tas d' alpha étaient déjà présentes, dansant lascivement avec des garçons – et parfois même des filles, jouant comme des idiotes au beer-pong pour finir complètement beurrée ou bien embrassant à pleine bouche les garçons sus-mentionnés. Les filles de cette sororité semblaient plus parfaites que la perfection elle-même, extérieurement. Elles venaient de bonnes familles, obtenaient de bonnes notes et auraient sans aucun problème détrôné Miss America. Mais à l'intérieur, elles ressemblaient plus à des démons qu'à des anges. Et mieux valait ne pas aborder le moment où l'alcool et parfois même la drogue agissaient. Elles devenaient méconnaissables. Beverly repéra même quelques bizuts qui goûtaient pour la première fois au bonheur des fêtes des fraternités. Alors qu'elle sirotait un énième verre de vodka-darkdog, assise sur le comptoir de la cuisine, elle aperçut son ami Harrison tituber en sa direction. Cela la fit sourire. Il était l'un des membres les plus éminents de la maison gamma et prenait toujours son rôle d'organisateur très à coeur. Depuis combien de temps se connaissaient-ils maintenant ? Elle ne savait pas vraiment. Elle avait l'impression que, ces derniers temps, ces dernières années, il se trouvait toujours là lorsqu'elle avait besoin de quelqu'un. Beverly s'attendait à ce qu'il lui lance une pic alcoolisée et pas à ce qu'il l'embarque dans un énorme câlin de bisounours. Elle ne pût retenir un rire, n'étant pas vraiment très sobre non plus, le repoussa légèrement afin de pouvoir apercevoir son visage et lui répondit : « Je suis très fière de toi Harri, je suis sûre que tu as été un très bon tyran pour l'organisation de cette soirée. D'ailleurs, mes félicitations, je vois que tu t'es surpassé ! J'ai compté huit guirlandes lumineuses cette fois-ci. » Elle lui donna un petit coup de poing complice. « Tu pues la bière,fit-elle en plissant le nez. Histoire de maladresse ou de coup rapidement tiré ? » Au loin, elle aperçut sa soeur monter à l'étage avec un bizuth gamma et ne put retenir un levage d'yeux au ciel. Décidément, elle empruntait une très mauvaise voie. On se demande de qui elle peut tenir …
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| | | Harrison D. Pierce posts : 504 arrivé(e) le : 17/05/2012 pseudo : snatch avatar : garrett hedlund crédit : @jackspirit ∞ âge : vingt-trois ans. ∞ statut civil : célibataire. ∞ études : étudiant en architecture. ∞ confrérie : gamma delta xi ∞ citation : "Oh yes, the past can hurt. But you can either run from it, or learn from it."
| Sujet: Re: BEVERLY ■ Just because you got the monkey off your back doesn’t mean the circus has left town. Mar 29 Mai - 13:24 | |
| Harrison explosa de rire à la remarque de son ami, certes il n'était pas le pro de la décoration, mais pour une fois lui et ses bizuts c'étaient donnés un peu de mal. Bon bien sûr, jamais une de leur fête ne ressemblera aux réceptions des sororités où les couleurs se marient à merveille. « Ouais peut être mais je trouve que le choix des couleurs est prometteur. ». Il fronça les sourcils en entendant la suite de ses propos, la dernière chose qu'il avait bu était du rhum alors pourquoi sentait-il la bière, il se rappela vaguement son bizut lui renversant un verre sur son T-shirt. « J'aurais préféré la deuxième solution mais c'est l’œuvre d'un de mes bizuts. Je te jure, je vais leur imposer de boire au biberon s'ils continuent. Je sais pas comment tu supportes d'être responsable d'eux, je crois que ça me rendrait dingue. ». Ses bizuts avaient le don de toujours être dans ses pattes quand il ne faut pas, par exemple quand il est sur le point de conclure avec une fille et qu'un bizut débarque en courant disant que sa présence est requise d'urgence.
Il avait toujours le goût désagréable du rhum dans la bouche, il regarda autour de la cuisine, mais il n'y avait aucune bière dans le coin. Il était déjà assez bourré comme ça, mélanger les alcools n'étaient pas vraiment ce don il avait besoin. Il lança un rapide coup d'oeil vers Beverly et repéra tout de suite le verre dans sa main, sûrement une vodka-boisson énergisante comme souvent. Sans lui demander son avis, il s'empara du verre et bu une longue gorgée. « Ah merci. J'en avais bien besoin. ». Il offrit un grand sourire à la jeune fille dont il était devenu si proche au cours des années. C'était bien l'une des rares filles avec qui sa relation était restée strictement amicale, il n'aurait pas pris le risque de gâcher une si belle amitié juste pour tirer son coup. Ils étaient toujours là l'un pour l'autre, souvent Harrison venait lui demander des conseils quand il n'arrivait pas à comprendre le comportement des filles. C'est vrai ! Elles peuvent être des créatures assez étranges. À ce moment-là, il repéra une oméga avec qui il avait couché quelques jours plus tôt et qu'il n'avait bien sûr pas rappeler. Il avait beau prévenir les filles qu'il ne voulait pas de relations, elles étaient toutes convaincues qu'elle serait celle qui le ferait changer de philosophie de vie. Celle-ci commençait à regarder vers la cuisine et ne tarderait pas à le remarquer « Oh merde. », sans réfléchir il se baissa derrière le comptoir de la cuisine pour se cacher. Il fit le signe chute à Beverly alors même qu'il était difficile d'entendre une personne se trouvant juste à côté. La position accroupie était assez inconfortable et les autres personnes dans la cuisine le regardait assez bizarrement. Au bout de quelques temps, il se dit que le danger devait être écarté et s'apprêtait à se relever quand il entendit une voix qui le stoppa nette. « Harrison ! Qu'est-ce que tu fais ? ». Il tourna la tête et son regard tomba sur la oméga en question le regardant les bras croisés, un air mauvais sur le visage. Il lança un regard désespéré vers Beverly qui se contenta d'essayer de ne pas exploser de rire. « Hum, j'étais à la recherche d'une bouteille. J'étais persuadé d'avoir planqué une bouteille sous le comptoir de la cuisine la dernière fois. ». Il ouvrit quelques placards pour faire croire à son histoire et finit par vraiment tomber sur une bouteille de Jack Daniel's. En même temps rien de bien étonnant, tous les recoins de la maison étaient truffer d'alcool. Il se releva avec un sourire triomphant et ouvrit la bouteille, en prenant une large gorgée de son whisky favori. Hum, comment allait-il s'en débarrasser maintenant ? « Hey, peut être qu'on pourrait passer la fin de la soirée ensemble si ça te dit. Par contre j'ai égaré ton numéro avant de pouvoir le rentrer dans mon téléphone. ». Un large sourire fendit le visage de la jeune fille et elle s'empressa de prendre un marqueur sur le comptoir. Harrison fit mine de ne pas avoir son téléphone et elle écrivit son nom sur un gobelet qui traînait et le tendit à Harrison. Une fois disparue, il se tourna vers Beverly et se mit à rigoler « Elle a sincèrement cru que si j'avais perdu un bout de papier avec son numéro, j'allais pas perdre un gobelet en plein milieu d'une soirée. Elle est vraiment attardée. T'aurais quand même put m'aider ! Enfin bref, et toi t'as repéré des mecs ? ». Il avait encore l'espoir qu'elle se lasse du "stifler", d'ailleurs Harrison l'avait croisé à un moment de la soirée en train de faire des body-shots sur des charmantes demoiselles. Il espérait que Beverly ne tomberait pas nez à nez avec lui sinon ça risquait d'être sanglant, surtout vu le niveau d'alcool de toutes les personnes présentes. |
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| Sujet: Re: BEVERLY ■ Just because you got the monkey off your back doesn’t mean the circus has left town. | |
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| | | | BEVERLY ■ Just because you got the monkey off your back doesn’t mean the circus has left town. | |
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