NOM : wilder.
PRÉNOMS : charly, donan.
ÂGE : vingt-trois ans.
NAISSANCE : 23 novembre 1989, Aberdeen (Écosse) .
ORIGINES : américaines et écossaises.
STATUT CIVIL : célibataire.
ÉTUDES : arts, option art et langues mortes.
TRAITS DE CARACTÈRE : serviable, trouillard, toujours dans la lune, calme, naïf, digne de confiance, quelque peu paresseux, discret, généreux, influençable, honnête, modeste, appliqué, réservé, trop imaginatif, maladroit.
GROUPE : the trigger code.
AVATAR : Penn Badgley.

comment as-tu découvert l'histoire du massacre de stanley hall ? Et bien, c'est une histoire qui fait fureur donc bon ... Lorsque j'ai du choisir ma future université, la plupart de mes camarades de classe ne cessaient de parler de cette histoire et puis, quand on essaye d'en savoir un minimum sur l'université de Clemson, c'est un élément sur lequel on est obligé de tomber. Et si malgré tout ça, on est toujours dans l'ignorance concernant le massacre de Stanley Hall, on peut toujours compter sur les étudiants pour nous mettre au courant, et nous foutre la trouille. En gros, j'en ai donc entendu parler dès le lycée et puis, on m'a encore plus traumatisé avec cette histoire une fois arrivé à Clemson.

penses-tu que ce tragique événement a réellement eu lieu ? Alors là, rien ne me fera démordre que l'histoire est belle et bien réelle ! J'en suis convaincu, et ce dès les premières minutes où j'ai pris connaissance de ce qui s'était passé au Stanley Hall. Et le pire dans tout ça, c'est que le meurtrier n'a même pas été arrêté. Si ça se trouve, il pourrait bien revenir pour faire encore plus de nouvelles victimes ! Et si ça se trouve, d'autres personnes pourraient s'inspirer de cette histoire pour commettre d'autres atrocités ! Ou perpétuer le geste ! Ou pire encore ! Oh mon dieu ! Rien que d'y penser, j'en ai la chaire de poule et mes dents s'entrechoquent. J'ai même établi quelques règles de base afin de ne pas me faire zigouiller par le premier psychopathe qui passe. Déjà, je ne sors pas seul après 21h00. 21h30 grand maximum et 22h en cas d'extrême urgence, genre pénurie de cookie ou un truc de grande importance. Je ne reste pas dans un bâtiment vide, surtout la nuit. Et je ferme à double tours la porte de ma chambre. Et je ne laisse personne entrer, à moins lui avoir posé cinq questions montrant que la personne est belle et bien celle qu'elle prétend être. Et je ne tourne jamais le dos à une porte ouverte. Je n'ouvre jamais un placard si j'entends un bruit étrange à l'intérieur. Je marche parfois en pas chassés, le dos plaqué contre un mur, si je suis amené à traverser une ruelle glauque, sombre et sordide. Je ne sors jamais sans un objet pouvant faire office d'arme en cas d'urgence. Comme un déodorant en spray, un marqueur indélébile ou un couteau à beurrer les tartines.
Ouais bon, je regarde trop de films, je suis une grosse flipette et en plus, je supplierais probablement à genoux mon agresseur de m'épargner au lieu de me battre courageusement. Et en plus de ça, je suis trop naïf. C'est aussi simple que ça.

quelle est la légende urbaine qui te fait le plus flipper ? TOUTES, absolument toutes les légendes urbaines me font flipper. En même temps, qu'est-ce qui ne me fout pas les chocottes ?! Mais bon, il y en a une en particulier qui m'a traumatiser plus que les autres ...
C'est l'histoire d'une jeune fille qui doit aller faire du babysitting dans une famille qu'elle ne connaît pas encore. Le soir venu, elle se rend donc à la maison et sonne à la porte. Les parents lui ouvrent, en lui apprenant qu'ils sont en retard, qu'ils doivent se dépêcher car ils sont attendus au restaurant. Ils n'ont donc pas le temps de lui faire visiter la maison mais lui assurent que les enfants sont au lit et dorment déjà. Les parents précisent à la jeune fille qu'il y a le numéro de téléphone du restaurant ainsi que de leurs portables sur la table basse du salon, et qu'elle peut donc les joindre à n'importe quel moment si elle a un souci. Sur ce, les parents montent dans la voiture et s'éloignent.
Habituée à faire du babysitting, la jeune fille s'installe confortablement dans le canapé et allume la télé. Une demi-heure plus tard, n'y tenant plus, elle compose un des numéros laissés sur la table du salon. La mère décroche, et demande s'il y a un problème avec les enfants. « Oh non non, ils dorment ! », rassure la jeune fille. « Je voulais juste vous demander si je pouvais recouvrir d'une couverture ou d'un drap la statue de clown qui est dans un coin du salon. Elle me met mal à l'aise, j'ai l'impression que le clown me suit du regard ! », ajoute la jeune fille. Silence au bout de ligne. « Monte chercher les enfants, et va avec eux chez les voisins. J'appelle la police ! Dépêche-toi !!! », s'écrie la mère à l'autre bout du fil. « Mais pourquoi ? Qu'est ce qui se passe ?! », demande la jeune fille, interloquée. « Nous n'avons jamais eu de statut de clown chez nous ! »
Heureusement, la jeune fille a réussi à rejoindre la maison des voisins saine et sauve, accompagnée des enfants. La police est arrivé sur les lieux trop tard, le clown était déjà parti. Mais il s'agissait d'un criminel recherché qui s'introduisait dans les maisons afin de tuer ses occupants ...
Flippant hein ?

001. PRÉNOM Marion △ 002. PSEUDO cucumber △ 003. ÂGE dix-huit ans △ 004. PAYS France △ 005. PRÉSENCE 5/7j △ 006. J'AI CONNU LE FORUM PAR bazzart △ 007. CE QUE J'EN PENSE j'adore les légendes urbaines et les films Urban Legend sont vraiment géniaux -par contre, j'ai pas osé regarder le troisième, Bloody Mary me file trop les chocottes ...- (: △ 008. DERNIER MOT mammouth

« Charlyyyyyyyyy ! »
PAF. Le doux son d'un ballon de basket s'écrasant avec grâce sur la tête d'un jeune homme installé paisiblement dans l'herbe et ne demandant visiblement rien à personne. Ce jeune homme, c'était moi. Et je venais d'apprendre à mes dépens qu'un ballon de basket pris en pleine face faisant bien plus mal qu'une porte de placard se refermant sur la main, mais faisait également moins souffrir qu'un tabouret de bar chutant malencontreusement sur le bout du pied. True story. Gentlemen, je ramassais le ballon et l'expédiait vers son propriétaire, qui m'adressa un signe d'excuse. « Y'a pas d'mal ! », répondis-je, brave jeune homme que j'étais. Je regardai le petit carnet qui était tombé dans l'herbe et le ramassai. Je repris mon stylo et me remis à écrire. Ce carnet, c'était un peu le condensé de tout ce que la vie pouvait nous offrir afin de nous faire souffrir. Mais, tout ça traité avec de l'humour, bien sûr. Ce carnet avait pour titre « Les petites pigeonnades de la vie ». Un titre que je trouvais parfaitement adapté aux évènements du quotidien qui venaient gâcher notre journée et qui nous faisaient nous demander pourquoi nous étions maudits à ce point. Exemple : vous venez de piquer un sprint pour ne pas louper votre bus et vous le voyez démarrer sous votre nez. Ou alors, vous vous levez un matin avec un subite envie de chocolat au lait sauf que le lait est resté sur le plan de travail en plein soleil depuis deux jours et qu'il a tourné, et que votre coloc a vidé la dernier boîte de chocolat en poudre. Ou encore, vous jetez votre cuillère à la poubelle et mettez le pot de yaourt vide dans le lave vaisselle. Et aussi, la tête dans le pâté, vous marchez pieds nus dans du vomi bien frais de votre chat. Enfin bref, vous voyez ce que je veux dire. Du coup, je rassemblais dans ce carnet tous les moments où j'avais envie de hurler à plein poumon « La vie, cette sale race ! ». Parce qu'il faut quand même avouer que, quand on y repense, ces moments-là sont de grosses marrades. Mais après coup seulement.

Bon, moi, c'est Charly. Charly Wilder. Je suis né à Aberdeen, en Écosse mais, à cause des obligations professionnelles de mon père, mes parents, ma sœur et moi-même avons dû déménager à Charlotte, en Caroline du Nord. Passer de l'Écosse à la Caroline du Nord n'a pas été des choses les plus faciles mais bon, paraît qu'on s'habitue à tout. J'ai toujours regretté d'avoir quitté l'Écosse, même si nous nous y rendons le plus souvent possible, généralement durant les vacances scolaires. Quoi dire de plus ? Je souhaite devenir archéologue, je suis passionné d'histoire et d'art. Plus tard, j'aimerais voyager dans de nombreux pays même si je sais pertinemment que je suis bien trop trouillard pour ça. En fait, vous voyez le stéréotype de l'homme viril, courageux et fort ? Et bien moi, c'est tout l'inverse. Parfois, on dit même que ma propre sœur a plus de cran que moi. Alors, pour me justifier, je me répète que quand même, je suis pas une mauviette. Un jour, je suis sorti sans mouchoirs ni portable. Vous imaginez le truc ?!

J'ai atterri à l'Université de Clemson un peu par hasard. J'avais un assez bon dossier scolaire, je n'étais pas trop exigeant et ne voulais pas m'exiler à l'autre bout du pays donc mon choix ne fut pas trop difficile. Même si j'avoue que l'histoire du Stanley Hall m'a un peu rebuté au départ. Mais bon, j'ai pris mon courage à deux mains et je me suis installé dans ma petite chambre étudiante, priant pour que personne, au grand jamais, ne vienne frapper à ma porte. Au pire, je me suis toujours dit que je pouvais compter sur ma sœur pour venir m'aider en cas de problème. Mais ça, je me suis bien garder d'en faire part à qui que ce soit. J'ai une réputation à préserver non mais. J'rigole hein ! Enfin pour ma réputation seulement.