NOM : blackwood, un nom qui a une certaine notoriété à clemson, notamment grâce à son père, il est bien trop souvent considéré comme "fils de", d'ailleurs.
PRÉNOM(S) : lysander, c'était le prénom de son grand père et clayton, eh bien c'est le deuxième prénom de son père, son frère aîné a hérité du premier : comment ça on est très famille chez les blackwood ?
ÂGE : vingt-neuf ans.
NAISSANCE : il est né le 2 mai 1983 à clemson, caroline du sud.
ORIGINES : américain de pur souche par son père, il a un peu de sang anglais et polonais par sa mère.
STATUT CIVIL : célibataire, ce qui désespère sa mère, soit dit en passant, qui aimerait le voir se poser dans un couple stable.
ÉTUDES/JOB : rédacteur en chef dans un petit journal, il aimerait créer sa boîte de journalisme, mais jusque là, c'est assez compliqué.
TRAITS DE CARACTÈRE : sociable, dynamique, travailleur, impliqué, entier, passionné, ardent, droit, loyal, il ment très peu, sportif, rancunier, orgueilleux, fier, susceptible, il ressasse toujours les trucs pendant longtemps, plein de doutes bien souvent, trop franc parfois, borné, entêté, imprudent, cultivé, bordélique, mais plutôt organisé, peu nostalgique, indépendant, ambitieux, il aime les défis, mais n'aime pas perdre, drôle, charmeur, fidèle, impulsif.
GROUPE : are you kidding me.
AVATAR : sexy padalecki.

comment as-tu découvert l'histoire du massacre de stanley hall ? dans un carambar ? pour être honnête, il ne se souvient plus vraiment d'où il connaît cette histoire. probablement de cette fille là, oui c'est elle, il ne se souvient plus de son nom, elle était relativement bizarre avec ses lunettes démodées à souhait. ils devaient faire un exposé sur il ne sait même plus quel sujet. c'était le 13 avril, à cette époque là, les examens approchaient et cette idiote (on ne peut pas parler mieux) n'a rien trouvé de mieux que d'évoquer cette histoire pour le moins, déconcertante. et à vrai dire, à y réfléchir, peut-être qu'il en avait même déjà entendu parler avant, mais il a toujours agi avec trop de nonchalance avec ces histoires pour réellement y attacher de l'importance.

penses-tu que ce tragique événement a réellement eu lieu ? l'air grave de cette fille à l'instant où elle racontait son histoire abracadabrantesque lui a, à vrai dire, arraché une réaction. un ricanement plutôt cynique, voire vraiment moqueur, avant qu'il n'oublie finalement toute cette histoire ? dans toute sa scolarité à l'université de clemson, rien de tel n'est arrivé, et seuls les élèves les plus loufoques en parlaient aux autres, comme l'auraient fait des témoins de jéhovah pour la fin du monde. donc non, il n'y a pas cru un seul instant, tout autant qu'il ne croit pas aux licornes ou aux vilains lutins : le seul fait qui rende cette histoire plus probable que les licornes ou les lutins, c'est qu'il n'y a aucun surnaturel impliqué là-dedans (et encore, ça dépend des versions, exagérées ou non) mais il n'y croit malgré tout pas. l'université ne peut pas étouffer une telle histoire de toute manière, et ce serait forcément dans les archives quelque part, autre part que dans la bouche de quelques élèves bizarres.

quelle est la légende urbaine qui te fait le plus flipper ? ehm aucune en particulier ? c'est un grand terre à terre, il n'a jamais cru au spirituel, aux fantômes, aux monstres et même aux meurtres en série perpétrés en l'espace d'une minute sur douze élèves, il n'y croit pas ! forcément qu'il y aurait des témoins. bref, pour ce qui est des autres légendes, toutes ont été retranscrites en films débiles, et tout ce qu'il fait devant ceux-ci, c'est vaguement prêter une attention distraite, avant de passer à autre chose. lui, en tant que journaliste, il traite des faits, des vrais, et quand bien même il aurait une preuve de l'existence du fameux tueur de clemson, ou de la dame blanche, il pourrait potentiellement y croire et donc en avoir peur. mais ce n'est pas encore arrivé ça. en toute modestie, une fois en colonie de vacances un imbécile parmi ses camarades a passé plusieurs jours à faire croire à tous les autres la présence d'un fantôme dans les lieux où ils dormaient. la panique a fini par l'envahir certes, mais il avait douze ans à cette époque, et son frère, moqueur comme pas deux, avait bien profité de l'occasion. circonstances atténuantes, donc.

001. PRÉNOM toujours marie △ 002. PSEUDO MARY-W. l'indémodable △ 003. ÂGE vingt ans △ 004. PAYS toujours le même, devine △ 005. PRÉSENCE 5/7j △ 006. J'AI CONNU LE FORUM PAR my love, qui était en manque d'amour △ 007. CE QUE J'EN PENSE j'aime (a) △ 008. DERNIER MOT dodo calls

« Laisse tomber, j’y arrive pas ! » « Ouais, bien sûr. Si seulement tu voulais bien te concentrer un peu, peut-être qu’on serait pas obligés d’y passer tout l’après-midi ! » Et encore une fois, Evander revenait à la charge, toujours avec les mêmes bonnes volontés. Tout ce que Lysander trouva à faire, c’est lever les yeux au ciel, alors que son aîné recommençait pour la dixième fois à lire le même problème mathématique qui leur posait tant de difficultés. « Arrête ! Laisse-moi, ça m’énerve ! » La patience avait rarement été une qualité chez le cadet des Blackwood, et son aîné n’en était que trop bien conscient, tandis que celui-ci se levait précipitamment pour quitter la maison et rejoindre le jardin. Mais à peine eut-il le temps de faire quelques pas à travers la pelouse encore mouillée par cette matinée fraîche, qu’il fut rattrapé par sa mère. Elle, toujours à la maison, toujours à l’affût du moindre souci. « Lysander, tu veux bien revenir par ici ! » L’enfant se stoppa, levant les yeux au ciel, comme hésitant un instant. Il savait très bien qu’elle raconterait l’anecdote à son cher mari sitôt celui-ci rentré du travail et qu’il ne serait pas très clément. A vrai dire, il n’y avait qu’Evander qui était capable d’un tant soit peu trouver la sympathie du paternel. C’est ainsi qu’il décida de rebrousser chemin, soupirant, grognant, vociférant de nombreuses insultes à l’adresse de son frère qui n’entendant pourtant rien. « Ton frère est déjà assez gentil d’accepter de t’aider ! Si tu voulais bien te calmer maintenant. » Mathématiques et calme ne faisaient jamais bon ménage dans la tête du jeune homme. Mais il hocha vaguement la tête, d’un air quelque peu distrait, plutôt pour faire plaisir à sa mère et ne pas se faire réprimander une nouvelle fois qu’autre chose. Il n’y avait de toute manière qu’Evander pour être à la hauteur de leurs attentes.

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L’atmosphère était lourde à souhait, certains regards vaquaient vers lui, avant d’aller trouver refuge vers un autre des quatre membres de la famille. A chaque minute qui passait, il sentait l’un des regards de ses interlocuteurs tomber sur lui, puis se détourner rapidement. Cette interminable scénette lui arracha un soupir, il lâcha sa fourchette, la laissant tomber avec dédain dans son assiette, avant d’enchaîner un mouvement pour se lever. Il en avait marre, franchement marre de se sentir étouffer de la sorte. « Je peux savoir où tu vas ? » Bien entendu, il fallait que son père fasse enfin preuve d’autorité, là où, jusque là, son attention n’avait été que sporadique, de rares moments comme tant d’autres. Qui s’étaient peu à peu évanouis avec le temps. Pour ce qui était de Lysander, il attachait de l’importance à la petite personne de son fils cadet quand celui-ci avait un match de football, soit pour critiquer quelque chose, soit pour le féliciter dans le cas où il se démarquait particulièrement sur le terrain. Car les Blackwood se devaient de se détacher en tout. Alors, lui, il se détachait particulièrement d’aller à contre courant des volontés de ses chers parents. « Respirer. Avant d’étouffer ici. » Sa mère prit un air outré, vexé. Peut-être qu’elle avait raison, les petites révolutions de Lysander commençaient à saper toute la potentielle bonne humeur des repas de famille, et il soupira légèrement en devinant le regard de son frère posé sur lui. Ca ne faisait que l’énerver encore plus. « Je crois bien que tu as eu ce que tu voulais, Lysander, donc ce n’est pas la peine de laisser tout ça empiéter pendant des mois encore ! » « Oh bien entendu, j’ai le droit de faire les études que je veux, c’est franchement un privilège ! Si vous pouviez éviter de me lancer des regards plein de jugements, ce serait pas mal aussi ! » Il avait probablement l’énervement facile, toujours aussi impulsif, entier voire spontané. Ses parents n’avaient jamais réellement réussi à dompter toutes ces mauvaises humeurs quand il y en avait. Ils étaient bien trop guindés pour ça. Son frère, quant à lui, profitait bien trop du spectacle pour dire quoique ce soit. « Si tu pouvais arrêter de n’être qu’un gamin ingrat, aussi ! » Eh oui, indigne de son nom, indigne de sa famille, il savait très bien ce qu’ils pensaient tous ! Il envoya donc valser sa serviette si soigneusement pliée sur ses genoux quelques instants plus tôt, signifiant à tous qu’il franchissait l’affront ultime d’encore une fois concrétiser ses promesses, ce qu’il avait envie de faire. « Désolé papa, mais j’ai pas mon temps à perdre dans une énième dispute. J’ai un article à faire pour le journal du lycée. Tu sais ce truc de nuls ?! Justement, c’est sur l’Université et les relations parents, jeunes, ça risquerait de t’intéresser, je m’arrangerai pour te garder un tirage, va ! » Il avait eu très tôt conscience qu’il n’arriverait jamais à la cheville de son aîné, que ce soit dans ses capacités à apprendre les choses, à comprendre la logique implacable des mathématiques, des trucs bien savants. Ou même à attirer un tant soit peu l’attention de ses parents, si ce n’est en d’interminables prises de tête. Il s’en contentait, probablement. C’était toujours mieux que le rien auquel il avait été habitué plus jeune.


« Erk. C’est quand même flippant. Même si… si c’est Betty qui l’a raconté, c’est forcément bien débile. Un truc de rat de bibliothèque, quoi. » Il esquissa un léger sourire, continuant de caresser la main de la jeune femme dans la sienne. Cela faisait plusieurs dizaines de minutes déjà qu’ils étaient assis dans le parc, un peu à l’écart des autres. Il ne restait à Lysander qu’une année à étudier avant de devoir se chercher un boulot et voilà qu’au milieu de tout ça, on commençait à lui parler de cette histoire de massacre de 1962. « Je serai là pour te protéger, va. » Elle émit un ricanement, venant se serrer un peu plus contre lui, pour déposer un baiser sur sa joue. « Oh, mon héros. » Vicky, c’était autant qu’il puisse s’en souvenir, la fille la plus moqueuse de son entourage, celle qui avait toujours le mot pour rire, quitte à être sarcastique à souhait. Comme il pouvait l’être bien souvent, quand il était question de parler de sa famille, de ce que ses parents pouvaient penser du chemin qu’il s’appliquait à se tracer. Mais pour de nombreuses choses, elle lui ressemblait. Elle était ambitieuse, presque têtue, elle savait où elle allait aller. Ce qu’elle allait devenir d’ici quelques années. Une certaine stabilité qui les liait, et ce côté terre à terre qui ne les détournait de rien. Peut-être qu’ils étaient trop semblables pour pouvoir construire quoique ce soit de concret. Et pourtant, ils sont restés ensemble pendant cinq ans. Cinq longues années, jusqu’à ce qu’elle ne décide que Clemson n’était pas une ville à ses dimensions, une ville qui la méritait un tant soit peu. Que son père lui permettrait de trouver mieux ailleurs : et face à l’implacable ambition de la jeune femme, leur couple n’avait pas tenu bon, et était parti en lambeaux. C’était probablement mieux ainsi. Probablement d’ailleurs, que leur histoire était comme cette foutue légende urbaine : bonne à rester au sein de l’Université, à être oubliée et surtout, à ne jamais appartenir à une quelconque réalité.

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« C’est quand tu veux, hein. » La lassitude l’avait pris depuis une bonne dizaine de minutes, et à nouveau il se rendait compte des plaisirs d’être en couple : l’attente interminable d’une fille en train de se préparer. Cette nuit-là, ils avaient passé la nuit ensemble chez lui et la règle de bienséance voulait qu’il l’accompagne jusqu’à l’entrée de la fac. Cette même fac qui lui restait collée à la peau d’une quelconque manière que ce soit : parce qu’il y était, ou parce qu’il avait une petite amie qui y était. Blue avait beau ressembler à toutes les autres cheerleaders dans sa façon de fonctionner, le temps incroyablement long qu’elle mettait à enfiler des vêtements ou à faire quoique ce soit d’autre dans une salle de bain, elle avait quelque chose de… différent. Différent comme l’habituel speech qu’un mec pouvait sortir sitôt qu’une fille lui plaisait un tant soit peu. Quoique. A vrai dire, il ne savait pas encore très bien. Indécis comme il l’était, et surtout trop maladroit pour mener ses histoires d’amour où que ce soit, il n’avait pas encore pris trop le temps de réfléchir à sa relation avec la jeune femme : c’était bien l’une des rares choses pour lesquelles il se laissait porter, comme libre d’une certaine manière. Désespéré lorsqu’il remarqua qu’il ne serait définitivement jamais à l’heure à son boulot, il se laissa tomber sur son lit, s’étirant un instant avant de fermer les yeux. A vrai dire, ça aussi ça lui semblait incroyablement futile à l’instant précis. Comme si rien n’avait d’importance, si ce n’est le moment qui passait, ou tous les moments qu’il avait pu passer avec elle. Elle était bien plus jeune que lui, encore étudiante, et probablement que ses parents désapprouveraient totalement cette relation et pourtant, tout lui plaisait en elle. Tout, même eux, ce qu’ils pouvaient potentiellement construire sans réellement se l’avouer, ou même ces moments de désespoir qui pouvaient l’envahir quand elle poussait sa bonne volonté au plus loin possible. Avec elle d’ailleurs, il se découvrait bien des attentions singulières. En bref, c’était… différent.


« Alors tu l’as juste… larguée, comme ça ? » Le regard inquisiteur de sa collègue lui arracha un soupir, déchiré entre nervosité et colère. Celle-là même qui ne le quittait pas depuis hier soir, depuis qu’il ressassait sans cesse cette scène dans ses yeux. Il haussa les épaules, passant une main sur son visage comme pour signifier à la jeune femme qu’elle insistait beaucoup trop et commençait à mettre sa patience à rude épreuve. « J’étais censé faire quoi ? Sauter de joie parce que cinquante dollars trois fois par semaine c’est quand même pas négligeable ? Et encore, je parle de trois fois, va savoir. » Elle fit une moue, comme si elle reconnaissait qu’il n’avait pas tord sur ce point là, avant de pourtant, afficher un air perplexe, et de hausser à son tour une épaule. Ce n’était pas ses affaires. Quand bien même, depuis aussi loin qu’elle connaisse Lysander à leur premier jour de travail ensemble, elle ne l’avait jamais vu dans un état pareil : pour sûr, elle ne l’avait jamais vu se pointer avec les restes d’une cuite ! « Bah, tu sais ce qu’on dit… » Phrase énigmatique à souhait, comme elle en faisait tant. Mais ce n’est que lorsqu’elle sentit bien le regard du jeune homme sur lui qu’elle poursuivie, sans oser le regarder pour autant, son regard restant inlassablement fixé sur les papiers qu’elle était occupée à inspecter. « Innocent tant qu’on n’a pas la preuve du contraire. » L’instant de suspens qui suivit sembla durer une éternité, et la jeune femme aurait presque pu croire que Lysander allait lui sauter au cou pour l’étrangler. Mais il n’eut qu’un ricanement, sarcastique et amer à souhait. « Comme si j’avais envie de savoir quoique ce soit là-dessus. C’que j’ai appris hier m’a largement suffit, si tu veux mon avis. » Non, définitivement, savoir de quoi en retournait la rumeur qui disait que sa désormais ex petite amie couchait avec qui pouvait bien lui tendre un billet de cinquante dollars, ça ne le bottait pas du tout. Elle pinça les lèvres, l’examinant un instant. Il avait l’air si dépité, que même leur projet d’article, duquel découlait son projet de nouvelle boîte à fonder, n’avait plus aucune importance à ses yeux : fait rare ! Lysander l’ambitieux désarçonné par une histoire d’amour. Dans un « moooh » significatif qui lui ressemblait tant, elle quitta le bureau sur lequel elle s’était assise, pour venir l’entourer d’une étreinte amicale. Le serrant dans ses bras, elle posa sa tête sur son épaule, pour finir par avouer. « Moi j’te donnerais cent dollars si tu le faisais, j’te jure. » Il ricana, malgré le dépit qui le prenait subitement. Il savait très bien qu’elle était assez clairvoyante et intelligente pour comprendre d’où venait le mal, et qu’elle se contentait simplement d’utiliser son humour bien à elle pour lui remonter le moral. Ou essayer, au moins. Depuis les trois ans déjà, qu’elle était ici, le courant était facilement passé entre eux. Sans qu’il ne sache réellement pourquoi. Quant à elle, aventurière d’un certain genre en soif d’aventure, la simple idée de suivre Lysander dans son projet d’article à la noix sur une histoire sans doute imaginaire la bottait bien trop pour qu’elle ne le lâche d’une quelconque manière que ce soit. « Tu sais quoi ? Je vais te trouver un café dégueulasse et toi… eh bah tu devrais te lancer dans les vieilles archives poussiéreuses. Ce sera tellement chiant que t’auras le loisir de réfléchir à… j’en sais rien, la présomption d’innocence. » Il n’eut pas le temps de répondre, ni même de râler devant elle, qu’elle était déjà sortie à toute allure pour aller chercher ce fameux café, le laisser là, en plan. Comme il l’avait fait avec Blue la veille.