NOM : Dammett.
PRÉNOM(S) : Nathanaël, Daniel.
ÂGE : trente ans.
NAISSANCE : un quatorze février, à Columbia, South Carolina.
ORIGINES : américaines et françaises du côté de sa mère.
STATUT CIVIL : célibataire, il lui arrive d'avoir des histoires sans lendemain ou de quelques jours, mais jamais personne n'a réussi à le toucher vraiment. une seule personne sait captiver réellement son attention, mais il ne veut pas de cette prison sentimentale.
ÉTUDES/JOB : professeur de mathématiques.
TRAITS DE CARACTÈRE : froid, hautain, fier, franc, sincère, réaliste, élégant, direct, sanguin, têtu, galant, sympathique, individualiste, se révulse à l'idée même d'aimer, et pourtant.
GROUPE : are you kidding me.
AVATAR : matthew bomer.

comment as-tu découvert l'histoire du massacre de stanley hall ? un collègue me l'a racontée, il y a quelques mois de cela. du bouche à bouche, je pense que cette histoire à creuser son nid par ce moyen. pour tout vous dire, je ne me souviens pas très exactement des détails, c'est assez flou à mes yeux. à vrai dire je ne m'y intéresse pas vraiment, ça n'a aucune incidence sur ma vie, qu'elle soit privée ou professionnelle.

penses-tu que ce tragique événement a réellement eu lieu ? aucune idée, je ne m'y intéresse pas du tout. bien sûr, je me tiens au courant du monde dans lequel je vis, mais je ne m'attarde pas sur des histoires comme celles-ci.. si ça a réellement eu lieu, c'est tragique, j'en conviens. sinon c'est une histoire qui a circulé partout et que tout le monde connaît, comme une légende urbaine, rien de plus. je n'ai pas vraiment d'avis sur la chose, et, je dois l'admettre, j'ai d'autres choses à penser.

quelle est la légende urbaine qui tu fais le plus flipper ? je ne suis pas superstitieux, et je ne crois pas tellement aux légendes urbaines. justement, si elles sont appelées ainsi, c'est qu'elles appartiennent au domaine de l'iréel. or, en tout qu'être humain rationnel et terre-à-terre, je ne crois que ce que je vois, et je n'ai aucune raison d'avoir peur d'une chose que je n'ai jamais vue, ni rencontrée, ni même d'une chose qui n'a touché de près ou de loin aucun des membres de mon entourage. après, cela ne me dérange pas pour autant de les entendre.

001. PRÉNOM Fanny ? 002. PSEUDO jevouslediraiplustard ? 003. ÂGE plus de dix-huit et moins de vingt ? 004. PAYS France ? 005. PRÉSENCE autantquepossible/7j ? 006. J'AI CONNU LE FORUM PAR bazzart ? 007. CE QUE J'EN PENSE j'espère m'y plaire, il est très beau et les membres ont l'air gentils. ? 008. DERNIER MOT cacahuète (a)

Des cahiers, des stylos, il faut croire que je suis né pour ça. Devenir professeur n'était certainement pas une vocation, encore moins de mathématiques même si j'ai toujours eu des prédispositions dans le domaine. À vrai dire, j'étais un gamin plutôt normal qui évoluait dans une situation familiale des plus médiocres. Mon père a commencé à battre ma mère très tôt, et très tôt également, elle a succombé à ses blessures. Elle ne sortait quasiment jamais de la maison, histoire certainement de préserver cette impression dégueulasse de petite famille parfaite et sans défauts. Moi, adolescent, j'étouffais de cette vie, j'étouffais de cette constante tension pesante à la maison. Et puis un jour, tout s'est arrêté. Elle est morte, et lui, il a tenu quelques mois avant de lever la main sur moi. Sauf que je ne lui ai pas laissé le temps de le faire plusieurs fois, stoppant d'un geste net ses ardeurs de vieux poltron violent, agressif et dangereux. Je ne pouvais vivre avec l'homme qui a causé la perte de ma mère, alors, à dix-sept ans, j'ai demandé mon émancipation et suis parti vivre ailleurs, dans maintes familles d'accueil. Je ne suis pas resté longtemps, les études m'ont poussé bien plus loin. Plus tard, j'ai appris que celui qui m'avait élevé dans la douleur d'un foyer malsain et colérique, terminerait ses jours en prison ; et quoiqu'il ait fait, je ne tiens pas à le savoir et je ne veux plus rien entendre qui le concerne. À mes yeux, il est mort, enterré en même temps que l'on mettait en terre ma pauvre mère, sa principale victime. Vous allez me dire, pourquoi n'avoir rien fait ? Je n'étais qu'un gosse, un adolescent qui vivait dans mon monde et ne voyait rien. Il faisait tous ses coups en douce et moi j'étais comme aveugle face à la douleur de ma mère, à ne penser qu'aux sorties, aux filles, à la musique. Bref, j'ai conscience aujourd'hui que je n'ai pas agi comme je l'aurais dû, et que si j'étais intervenu peut-être que cette brave femme serait encore en vie... Je m'efforce de ne pas regretter le passé. Le futur réserve encore bien des péripéties pour que je regarde vers l'arrière.

Une anecdote amusante ? Je n'ai aimé qu'une seule fille dans toute ma vie. Pourtant j'en ai connu, des belles et des variées, mais aucune n'a su me retenir, aucune n'a su créer en moi ce sentiment d'amour qui s'empare d'un être tout entier, qui fait que notre cœur bat la chamade lorsqu'on est sur le point de la prendre dans nos bras. Non, les filles j'ai tendance à les rencontrer, les enchaîner, malheureusement. Et dans la société actuelle il est difficile de trouver une fille qui soit géniale et qui veuille une histoire stable, parce que la majorité d'entre elles a compris que l'amour est une chose fragile qui a un pouvoir destructeur démesuré et qu'il vaut mieux prendre du bon temps plutôt que de se faire du chagrin. Malgré ça, malgré le fait que moi aussi je suis d'accord avec elles et adeptes des mêmes rites, j'aimerais croire qu'il existe encore de l'amour à s'échanger sur terre. Qui vivra verra, comme on dit. Je n'ai que trente ans, après tout, je suis encore jeune *rire*

Depuis toujours, compte tenu sans doute de ma situation familiale qui m'a réellement meurtri, j'ai du mal à ressentir de l'empathie pour les gens, ils n'arrivent pas à m'inspirer de la pitié. Je ne pleurerai jamais en regardant un film, pas plus que je ne verserai une larme pour l'enterrement d'une connaissance. Un ami très proche, peut-être, et encore j'en doute sévèrement. J'ai déjà perdu tellement de personnes que je n'ai plus de douleur à accorder pour la disparition de qui que ce soit.

Côté parcours professionnel, j'ai obtenu mon diplôme pour exercer le métier d'enseignant et j'ai débuté dans des lycées, comme tout jeune enseignant à ses débuts. J'y ai fait une rencontre qui, bien malgré moi, a changé ma vie. Dès que je l'ai vue, je l'ai trouvé superbe. Elle était jeune, très jeune, mais je l'étais tout autant, malgré mes sept ans de plus qu'elle. Anna-Lynn Bitterwhite. Grande, brune, des jambes fines et longues sublimant son parfait corps de déesse. Ne lui dites jamais que la trouve sublime, parce qu'elle serait trop étonnée de savoir que j'ai des sentiments, dans le fond. Oui, je ressens. Ça m'arrive. Bref, j'ai commencé à fréquenter cette fille sous le sceau du secret, nous nous voyions de plus en plus souvent malgré le fait que cela fut interdit – ça l'est d'ailleurs toujours. Et un beau jour, notre relation a éclaté au grand jour, m'obligeant à quitter ce lycée pour me trouver un poste ailleurs. Entre temps j'en ai profité pour acquérir une agrégation, et me voilà capable d'enseigner à la fac. Et je la retrouve...

Je me rappelle encore la première fois qu'elle m'a dit qu'elle était tombée amoureuse de moi. J'ai paniqué, je crois que dans le fond j'avais peur. Pourquoi ? Parce que ses sentiments étaient réciproques mais que je ne le voyais pas encore. Nous étions tombés tous les deux dans un puits sans fond, oups. Maintenant je n'ai d'yeux que pour elle, je ne sais quelle force m'attire vers son être et même si le fait pour un prof de fréquenter une élève est interdit, je ne compte pas refaire la même erreur et fuir comme un lâche. Cette fois-ci, je ne compte pas me laisser faire.