NOM : Shepherd.
PRÉNOM(S) : Citroen Billie.
ÂGE : 25 ans.
NAISSANCE : 02 mai 1987, à Clemson.
ORIGINES : Américaines.
STATUT CIVIL : Célibataire.
ÉTUDES/JOB : Étudiante en lettres.
TRAITS DE CARACTÈRE : naïve ▽ rigolote ▽ insouciante ▽ dépendante ▽ souriante ▽ dynamique ▽ impulsive ▽ sensible ▽ déterminée ▽ maladroite ▽ sensible ▽ autonome ▽ dévouée ▽ attachante ▽ innocente ▽ etc.
GROUPE : The trigger code.
AVATAR : Lea Michele.

comment as-tu découvert l'histoire du massacre de stanley hall ? Tout le monde la connait, cette histoire ! Du moins, tout le monde qui habite à Clemson connaissent l'histoire. C'est une légende urbaine, une histoire qui circule de génération en génération depuis la fameuse nuit du treize avril. C'est le genre d'histoire qu'on se raconte autour d'un feu quand on est dans un camp d'été ou alors c'est ce qu'on chuchote à l'oreille de son amie lorsqu'on passe devant le fameux dortoir principal. La première fois où on me l'a racontée en détail, je devais avoir environ douze ans. J'étais à genoux devant ma mère et je la suppliais de me laisser entendre les faits de cette nuit-là. Après quelques minutes d'hésitation, elle m'amena dans sa chambre et, assises toutes les deux sur son grand lit, elle me raconta l'histoire. Le soir-même, je fis une grande recherche sur internet pour savoir si c'était réellement vrai ou si ce n'était qu'une légende. Finalement, je me suis mise à y croire. Ça a piqué ma curiosité de jeune adolescente. Aujourd'hui, j'y crois encore. La seule différence entre avant et maintenant, c'est que lorsque je me promènes dans les couloirs des dortoirs, j'essaie de ne pas en parler aux gens que je croise. Ils me prendraient trop pour une cinglée, c'est évident. Qui y croit, à part moi ?

penses-tu que ce tragique événement a réellement eu lieu ? Honnêtement, je n'ai même pas de difficulté à croire qu'une telle chose puisse s'être produite. Après tout, ce n'est pas un truc qui relève du surnaturel. Quelqu'un aurait bel et bien pu se présenter devant la porte d'une chambre avec un couteau ou une hache et trancher la gorge d'un de ces étudiants hurlant à tue-tête lors de cette nuit. Les gens fous, ça n'existe pas que dans les films, vous savez ?! Prenons mon voisin de quand j'étais petite. Il avait horreur des bruits trop fort. On ne pouvait même pas tondre notre gazon à huit heure le soir tellement ça le faisait flipper. Si ça avait été lui qui aurait eu affaire à une bande d'étudiants hurlant leur désir d'en finir avec leurs examens, je n'aurais même pas de misère à croire qu'il aurait pu en tuer quelques uns. Ce genre d'histoire, ça arrive. On n'a qu'à lire les journaux pour s'en rendre bien compte... C'est comme l'histoire de la femme qui a donnée de nombreux coups de marteau en arrière de la tête de son mari pour je-ne-sais quelles raisons. Alors cette légende, j'y crois. Ce n'est pas qu'une histoire de peur; c'est la réalité. C'est triste, mais c'est comme ça.

quel est la légende urbaine qui tu fais le plus flippé ? Oh seigneur ! Il y en a beaucoup trop pour que je puisse vous nommer celle qui me fait vraiment le plus peur. Je suis un peu comme une grande poule mouillée qui a peur de tout et n'importe quoi. Si on me dit qu'un ovni c'est posé près de chez moi, je vais vous croire et je vais supplier ma mère de déménager. En gros, qu'on me raconte n'importe quoi qui fait moindrement peur et je flippe. La légende Stanley Hall me fait terriblement peur, je l'admets. C'est quelque chose de tout à fait plausible et qui s'est produit dans un endroit que je fréquente tous les jours de semaine. C'est effrayant, quand on se met à y penser. Peut-être même que les fantômes des étudiants assassinés y vivent encore ? Rien qu'à y penser, j'ai des frissons dans le dos. Alors, pour en revenir a votre question, j'ai terriblement peur d'à peu près n'importe quoi alors toutes les légendes m'effraient.

001. PRÉNOM Elyse △ 002. PSEUDO Je n'en ai pas vraiment △ 003. ÂGE Je suis vieille et toute ridée. △ 004. PAYS Canada ! △ 005. PRÉSENCE 5/7j △ 006. J'AI CONNU LE FORUM PAR PRD, il me semble. △ 007. CE QUE J'EN PENSE Magnifique ! △ 008. DERNIER MOT Boom Boom !

Armée (n.f) Ensemble des forces militaires d'un État. Les hommes et les femmes s'y enrôlent, se dévouant ainsi corps et âme à leur État. Ils se battent pour des causes qui leur tiennent à cœur. Les soldats font leur possible pour honorer leur pays, leur famille et leur amis. Il y a les soldats de l'air, les soldats de terre, les soldats de mer. (...)

« Ton père, ma belle Cici, c'était un soldat de l'air. C'était le plus beau d'entre tous. Le plus fort, aussi. Il était un battant, un vainqueur... » ≈ « Mais maman... Si c'était un vainqueur, pourquoi il n'est plus là pour nous raconter l'histoire lui-même ? » coupa poliment Citroen. La pauvre avait de la difficulté à comprendre ce qui avait bien pu arriver à son père s'il était si battant que le disait sa mère. Pourquoi n'était-il plus là, s'il se battait si fièrement pour l'honneur de son État ? C'était quelque chose que la belle brune n'arrivait pas à comprendre. Sa mère soupira doucement. Elle tenait sa fille unique dans ses bras, les deux étaient assises confortablement sur le grand divan qui prenait le un quart du salon. Kate se rappellera toujours du moment où un officier était venu toquer à sa porte. C'était un samedi après-midi, il y a de cela environ trois ans. Le temps était frais, les nuages dansaient dans le ciel. La petite dormait encore. À ce moment, elle n'était âgée là que de cinq ans. Et la pauvre n'avait vu son père que quelques fois depuis sa naissance... Une fois la porte ouverte, ce fut le choc. C'est un choc que de se retrouver face à un officier qui tient sa casquette d'une main et une enveloppe blanche de l'autre. Le coeur de la pauvre femme se serra et les larmes commencèrent immanquablement à couler. Il n'eut même pas besoin de parler. Il n'eut même pas besoin de lui donner la lettre... Il ne fit rien. Et elle, devant lui, elle pleurait déjà toutes les larmes de son corps. La mère secoua légèrement la tête, voulant chasser ce souvenir douloureux qui s'apprêtait à refaire surface. Elle se mit à bercer sa petite fille comme elle avait prit l'habitude de le faire depuis qu'elle était toute petite. « Tu le sais, ma belle. Papa était un homme très courageux et très bon, mais... Tu sais que l'armée c'est quelque chose de très risqué. Papa, en voulant sauver un de ces camarades, il s'est fait prendre dans un piège. Ne t'en fait pas, il est près de nous, là. Il nous surveille. Il veille sur nous. » dit Kate à Citroen pour la réconforter. Mark est mort en vainqueur. Rien d'autre. Quand la belle brune posait le regard sur le visage de sa fille de huit ans, elle pouvait y reconnaître les traits de son défunt mari. Ça lui faisait plaisir. C'est comme si une partie de lui sera toujours avec elle... Même avec les années qui on passées depuis l'affreuse nouvelle, Kate n'a jamais osée penser à se remarier ou à se remettre en couple. Elle n'envisage pas du tout cette possibilité. Même si elle fréquente d'autres hommes, ceux-ci restent uniquement des amis, voire même des connaissances. Sa mère la trouve un peu cinglée d'être autant bloqué sur le passé, mais je pense que c'est quelque chose que trop peu de gens sont capable de comprendre... Elle arrivera bien à s'occuper de sa petite chérie toute seule, sans l'aide d'une figure paternelle.



Citroen se tenait debout dans le portique de la chambre de sa mère. Celle-ci était allongée sur son grand lit et lisait un roman à l'eau de rose comme elle avait souvent l'habitude de le faire depuis bien des années déjà. « Maman ?! Blue organise une petite soirée ce soir... Je sais que je suis à la dernière minute, mais je voulais savoir si je pouvais y aller... » demanda timidement la brunette. « Tu as fait tes devoirs ? » lança finalement Kate en levant le regard de son bouquin. La brune hocha la tête. « Et tu seras rentrée avant... onze heure ? » ≈ « Mais maman ! Je n'ai plus dix ans. Onze heure ! On n'a pas le temps de faire beaucoup de chose... S'il te plait ! » s'exclama l'adolescente de treize ans qui réclamait un peu plus de liberté. « Est-ce que son père sera présent ? » se renseigna Kate. Si le pasteur Moriarty était présent, elle pourrait alors avoir la tête tranquille et permettre à sa belle fille de rentrer à l'heure qu'elle souhaite. (Ou du moins, un peu plus tard que les onze heure habituel.) « Oui. Où veux-tu qu'il aille ? » répondit alors subitement Citroen qui commençait à perdre patience, collé au cadre de la porte depuis déjà trop longtemps pour elle. Après que sa mère eut finalement fermé son livre, cette dernière se leva et alla près de l'adolescente. « Je sais que tu n'es plus une gamine, mon Citron, mais tu n'as que douze ans. C'est encore jeune. » Elle déposa un baiser sur le front de sa fille avant de s’engouffrer dans le grand couloir menant à la salle de bain. Tout en marchant, elle s'écria : « Soit rentrée avant une heure du matin. C'est bon ? » Ça ne prit que deux secondes pour que la brunette retourne auprès de sa mère pour lui faire un énorme câlin avant de retourner à sa chambre pour préparer son petit sac d'effets personnels. Blue-Lennon était la fille du pasteur Moriarty et celui-ci se trouvait à être un très bon ami de Kate. Ce ne fut donc pas un miracle que leurs deux filles soient portées à grandir ensemble, créant ainsi une réelle amitié. Avec le temps, la blonde et la brune étaient devenues inséparables. Elles finissaient même par se faire des petites soirées sans leur parents, ce qui faisait bien rire ceux-ci.

Kate cria " au revoir " à sa douce avant de refermer la porte de la salle de bain. C'est fou comme le temps peut passer si rapidement. Sa petite fille, son petit bébé avait enfin atteint les douze ans. C'est incroyable. Elle commencerait le lycée dans peu de temps et ça donnait des frissons dans le dos à Kate. Le jour où elle commencerait la fac, ce serait bien un coup de poignard qui la frapperait... Citroen adorait l'école depuis le moment où elle y entra. Ses notes étaient magnifiques et elle avait même réussit à avoir quelques mentions. Sa matière préférée était le français et ce qu'elle préférait par dessus tout était les rédactions. Elle en avait fait une remarquable sur les risques d'aller à la guerre. C'était un texte touchant, mêlant drame et espoir... Pour une fillette de douze ans, ce texte était plus riche que ce que Kate aurait pu écrire elle-même, maintenant. Elle était fière de son enfant. Très, très fière.



Le lycée avait ouvert ses portes à Citroen et à Blue-Lennon. Toutes les deux firent un pacte la veille de leur entrée au lycée de Clemson. Elles se promirent que quoi qu'il arrive, leur amitié resterait la même. Cette promesse comptait beaucoup pour la brunette. Elle comptait peut-être même plus pour elle que pour la blonde qui rapidement se mit à délaisser sa meilleure amie. Un soir où elles firent le trajet du retour à pied ensemble, les vraies questions se firent finalement poser. « Blue... Je le vois très bien. Il se passe quoi ? Pourquoi je te sens si distante avec moi ? » ≈ « Ce n'est rien, Cy. C'est dans ta tête. Tu te fais des idées. » reprit la blonde d'un air plutôt calme vu l'ampleur de la situation. « Tu me prends pour une conne ? Si ce sont des idées que je me fais, alors pourquoi tu ne m'as pas invitée à cette fameuse fête que tu as organisée samedi dernier ? Et pourquoi tu n'as pas voulu te mettre en binôme avec moi pour le travail de synthèse ? Ou encore pourquoi tu as préféré rejoindre le groupe de cheerleader plutôt que d'être dans la troupe de théâtre, comme on s'était promis de faire ? Si ce sont que des idées que je me fais, alors pourquoi sont-elles toutes contre toi ? » Les mots étaient violemment sortis de la petite bouche de la brune qui commençait à perdre espoir en leur amitié. Après un long silence, la blonde reprit la parole avec des propos qui n'enchantèrent pas la brune. « Écoute. Au lycée, on change. Il faut s'adapter. Toi tu es plutôt geek qui aime la lecture, l'écriture et la musique. Moi ce n'est plus mon truc. Je préfère la popularité et... Je dois donc faire attention à mon entourage. Tu ne cadres pas vraiment avec l'image que j'essaie de renvoyer alors... On peut toujours se fréquenter seule, hors de l'école si tu veux, mais je... ≈ « Jamais je ne t'aurais cru capable d'une telle remarque ! » lâcha Citroen a bout de nerfs. Elle couru presque les quelques mètres qui la séparait de sa maison, laissant en plan son amie. Ou son ancienne amie, c'est à voir.

Les mois passèrent et les deux filles ne se parlaient plus beaucoup. Elles n'échangèrent qu'un simple sourire une fois de temps en temps, mais ce n'était rien de bien sérieux. La brunette trouvait cette situation bien dommage, mais elle essayait tant bien que de mal de passer à autre chose. Après un long moment de silence radio entre elles, la blonde vint sonner à la porte de la maison des Shepherd. C'est Kate qui ouvrit la porte. « Est-ce que Cy est là ? » demanda poliment Blue. « Oui, ma belle. Sauf que je ne suis pas certaine que ce soit une bonne idée que de te pointer ici sans prévenir... » ≈ « Je sais, mais... Je suis prête à courir le risque... ». C'est ainsi qu'elle pénétra dans la maison où elle n'avait pas mis les pieds depuis quelques mois déjà. Ça lui faisait tout drôle. Ça lui manquait, même. La discussion fut longue et pénible autant pour l'une que pour l'autre, mais elles arrivèrent à mettre les choses au clair et cela fit le bonheur des deux. Blue se promit d'essayer d'aider Citroen avec sa cote de popularité tandis que la brune proposa son aide en français à la blonde qui commençait à avoir de la difficulté dans cette matière. Les choses reprirent enfin leur cours normal.

Au bout de quelques semaines, C. en eut marre d'essayer d'être " populaire " et de se passer pour quelqu'un qu'elle n'était pas. Elle demanda poliment à son amie d'arrêter d'essayer de la faire passer pour une autre et elle lui ordonna presque de l'accepter telle qu'elle est. Ne voulant pas refaire les mêmes erreurs deux fois, Blue accepta avec sans grande difficulté. La brune n'avait pas besoin d'être sous le feu des projecteurs, comme son amie. Le club d'échec et de littérature lui suffisait amplement. Elle avait même réussit à se trouver un bon nombre d'amies et d'amis. Bien évidemment, elle n'eut pas la chance d'avoir de petit ami, tout le contraire de sa meilleure copine qui recevait beaucoup trop d'invitation lors de la fameuse soirée de la st-valentin. Bref... Elles étaient différentes, il fallait l'admettre...



« Tu ne vas pas croire ce genre d'histoire à mon sujet, non mais !? » ≈ « Écoute... On sait toutes les deux de quoi tu es capable. Je ne veux pas dire que ce soit vrai à cent pour cent, mais si le bruit cours, c'est sûrement parce que ça c'est déjà produit... » La blonde laissa tomber ses bras qui finirent par balloter de chaque côté d'elle. Oui, ce n'était peut-être que des rumeurs, mais la brunette a toujours été du genre à tout croire. Peut-être que c'est vrai ? Peut-être que Blue agit vraiment de la sorte, satisfaisant ainsi tous les garçons qui la désire. Après tout, l'université l'a encore une fois transformée alors Citroen ne sait plus vraiment comment est la Blue-Lennon de maintenant. Serait-elle vraiment capable de tromper son petit-ami ? Elle n'en sait trop rien. Malheureusement, le fait qu'elle ne soit pas du même opinion que sa meilleure amie créa une énorme tension entre elles. C'était la deuxième fois de leurs vies qu'une telle chose vint les séparer. La première datait bien évidemment du lycée et de la fois où la blonde avait voulu changer son entourage pour être plus populaire... Bref.

Cette journée là, elles se prirent la tête comme jamais auparavant et ce fut la dernière fois où elles se parlèrent. C'était peut-être une meilleure chose pour Citroen, après tout ? Quoi qu'il en soit, cette dernière était bien déterminée à réussir son avant-dernière année d'université avec de merveilleuses notes et de belles mentions. Ce n'est pas une histoire comme ça qui l'empêchera d'arriver à ses fins, même si ça la rend plus que malade rien que de penser au fait qu'elle et sa meilleure – ou ancienne meilleure – amie se détestent à présent.