NOM : Blackstown
PRÉNOM(S) : Steven Daren
ÂGE : 23 ans
NAISSANCE : 15 Avril
ORIGINES : Américano-française
STATUT CIVIL : Célibataire
ÉTUDES/JOB : Etudiant en Art
TRAITS DE CARACTÈRE : Impulsif, généreux, câlin, jaloux, pacifiste, loyal, Rancunier, romantique, accorde facilement sa confiance, impressionnable, un tout petit peu naïf, protecteur avec ceux qu'il aime.
GROUPE : The Trigger Code
AVATAR : Adam Lambert.

comment as-tu découvert l'histoire du massacre de stanley hall ?

Stanley Hall ? Attends que je m'en souvienne, j'ai un peu une mémoire de poisson rouge, il ne faut pas m'en vouloir. Ah oui, c'est la légende avec les étudiants qui se sont mis à crier entre minuit et minuit une, c'est ça, et ils ont, par la même occasion et sans le savoir couvert les cris des victimes d'un tueur fou qui les égorgeait. Avoue que ça fait froid dans le dos. En fait, c'est tout simple, lorsque j'ai émis le désir de m'inscrire à Clemson, il y a trois ans, mon petit ami de l'époque pensait me décourager en me racontant toutes ces histoires que l'on entend d'ordinaire au coin du feu. Il me connaissait bien et savait que je suis un peu du genre peureux, il se disait que peut-être en me racontant cela, je resterais près de lui. Je n'y pouvais rien s'il n'avait pas les mêmes ambitions que moi, au lieu d'être heureux pour moi, heureux que j'ai trouvé une bonne université, il essayait de me faire renoncer, tu te doutes bien que quand j'ai su ses motivations profondes, je suis parti. Et puis plus on va tenter de me dissuader de faire quelque chose, plus je vais avoir envie de le faire, par pure esprit de contradiction.

penses-tu que ce tragique événement a réellement eu lieu ?

Excellente question que tu me poses là, tu sais, il ne faut pas croire que l'être humain est tout beau, tout gentil, il y a des désaxés partout et à toutes les époques, alors qu'il y ait eu un mec, il y a cinquante ans, qui se soit mis à égorger les élèves de l'université, dans le seul but de se divertir, oui je pense que c'est possible, et tu veux que je te dise ce qui m'effraies le plus dans toute cette histoire, c'est que ce genre de chose peut se reproduire à tout moment, c'est pour ça que si jamais un soir tu viens me voir et qu'il est minuit, ne t'étonnes pas si je ne t'ouvre pas la porte, à partir de onze heures cinquante cinq, plus personne n'entre ou ne sors de ma chambre. Et non, ce n'est pas une nouvelle technique pour garder des mecs dans ma chambre. Sans vouloir me lancer de fleurs, je n'ai pas besoin de ça pour qu'ils veuillent rester.

quel est la légende urbaine qui tu fais le plus flippé ?

Oh là, il y en a un paquet, c'est difficile de n'en choisir qu'une, mais bon je veux bien essayer, tu as deux minutes, le temps que je réflechisse ? Voyons, ah ça y est, j'ai trouvé. C'est celle de la baby-sitter. Vous la connaissez ? C'est une jeune fille qui fait du baby-siiting pour un couple et les parents tardent à revenir, le téléphone sonne, une voix à l'autre bout du fil dit à la fille de monter voir les enfants, croyant à une blague, elle ne le fait pas, mais les appels continuent et au bout d'un moment, la baby-sitter appelle la police. La conclusion de cette histoire, les enfants sont morts alors que la fille s'est réfugié chez des voisins sur le conseil de la police et le tueur était, pendant tout ce temps, à l'étage, c'est de l'étage qu'il appelait la fille. Flippant, non ?

001. PRÉNOMKarine △ 002. PSEUDO Miss Teak △ 003. ÂGE beaucoup plus que 20 △ 004. PAYS France △ 005. PRÉSENCE 2/7j (pour le moment, mais après ce sera beaucoup plus ^^) △ 006. J'AI CONNU LE FORUM PAR PRD, I think △ 007. CE QUE J'EN PENSETrès joli et j'ai adoré le film "Urban Legend" so... △ 008. DERNIER MOT

Je m'appelle Steven Daren Blackston, mon père est américain et ma mère est française, je suis né à Paris il y a vingt trois ans de cela. J'ai un frère cadet, James, mais je vous reparlerais de lui un peu plus tard. Mes parents avaient d'importantes fonctions, mon père était le dirigeant d'une société d'import-export dans l'aéronautique et ma mère était responsable du pôle recherche d'un grand laboratoire pharmaceutique. On peut dire que je n'ai manqué de rien pendant mon enfance, c'est vrai. Depuis ma naissance jusqu'à mes six ans, j'ai eu une enfance très normale, j'étais un enfant assez turbulent et la venue de mon frère lorsque j'eus deux ans n'arrangea pas cet état de fait, bien au contraire. Petit à petit, nous étions les rois de la bêtise, on formait un tandem de choc, inséparable, je protégeais mon frère à la maternelle. Pensez donc, je faisais parti des grands de la Grande Section lorsque James arriva en Petite section de maternelle, bientôt dans l'école, tout le monde savait qu'il ne fallait pas l'embêter si l'on ne voulait pas avoir affaire à moi. Toute cette joie se ternit un jour de Décembre, c'était quelques jours avant Noël, nous étions chez mes grands-parents paternels à Columbia, mes parents nous avaient emmené James et moi dans un grand magasin pour finir nos derniers achats de Noël, j'avais six ans à l'époque et je venais de comprendre que c'était mon père et ma mère qui jouaient les pères noël tous les ans, mais James étant encore petit, il n'avait que quatre ans alors, je ne le lui avais pas dit pour ne pas l'attrister.

Mon père était allé chercher la voiture sur le parking tandis que ma mère finissait ses derniers achats en nous tenant par la main. Enfin pour être exact, elle me tenait moi et j'avais la main de James dans la mienne. Maman avait repéré quelques vêtements, mais la vendeuse voulait qu'elle aille avec elle dans l'arrière-boutique pour lui montrer un vêtement de leur réserve qui, selon elle, irait à merveille à ma mère. Cette dernière étant une cliente fidèle puisque dès que nous venions en Australie, elle venait faire ses achats ici, ceci expliquait cela. Bref, maman me demanda de bien surveiller mon frère, de ne lui lâcher la main sous aucun prétexte, elle me dit qu'elle n'en avait pas pour longtemps, je lui avais sourit en lui disant que j'étais un grand et que je pouvais veiller sur James, tout fier de cette responsabilité qui m'étais confiée. Au début tout allait bien, seulement, environ dix minutes après que ma mère soit partie, je constatais que mon lacet était défait, oubliant les recommandations de ma mère, je lâchais la main de James pour renouer ma chaussure, je n'étais pas bien grand et je me fis bousculer, il y avait un monde de fou en cette période de l'année. Lorsque je me redressais, James avait disparu. Je cherchais de tous les côtés, je l'appelais, mais en vain. J'arrêtais même les gens pour leur demander s'ils n'avaient pas vu mon frère, leurs réponses étaient toutes négatives. Lorsque, s'étonnant de ne pas nous voir arriver, mon père entra à son tour dans la boutique de la Galerie Marchande, il me vit assit par terre, pleurant et appelant mon frère. Vous imaginez la suite, mes parents fous d'inquiétude firent tout ce qui leur était possible afin de retrouver James, pendant un an, la police le rechercha, mais ils ne trouvèrent aucune trace de lui. J'avais huit ans lorsqu'un jour, un policier sonna à la porte de la maison pour nous dire qu'ils arrêtaient les recherches, que cela ne servait plus à rien, qu'on devrait faire notre deuil. Tout cela pour moi c'était des mots qui n'avaient aucun sens, mon frère était vivant, j'en étais certain, mais étant donné l'âge que j'avais, que voulez-vous que je fasse. Pendant tout ce temps, nous étions resté en Caroline du Sud, nous n'en sommes plus jamais repartis. Mes parents divorcèrent quand j'avais quinze ans, ma mère ne s'était jamais remise de la perte de James et, même si elle n'en disait rien, j'avais l'impression qu'elle me rendait coupable. En même temps, je n'avais pas besoin d'elle pour le savoir. Depuis ce jour maudit, il n'y a pas un jour qui passe sans que je ne repense à ce qu'il s'est passé, me disant que si j'avais gardé la main de James dans la mienne, rien ne serait arrivé.

Je ne voulais pas me laisser abattre, je poursuivi une scolarité classique jusqu'au Bac, puis en sortant de l'école, je cherchais un petit boulot pour pouvoir partir de chez ma mère et avoir mon indépendance. Je fus engagé comme barista au Starbuck's Coffee de la ville, pour moi c'est un véritable Eldorado cet endroit, j'adore toute leur gamme de café, c'est peut-être pour ça que j'y suis encore d'ailleurs. Et puis cela me permet de financer mes études à Clemson, je suis dans la section art. J'ai pris l'option musique, j'adore chanter. Oui, sous la douche, comme tout le monde, mais ailleurs aussi, il m'arrive parfois de chanter en me promenant dans la rue, les gens doivent me prendre pour un taré, mais ce n'est pas grave. Evidemment, comme tout le monde, j'ai découvert les choses de l'amour, enfin je vous rassure, je n'ai pas attendu mes dix-huit ans pour les connaîtres, j'ai eu mon premier flirt à quinze ans, il fut suivit de plusieurs autres et ma première relation sérieuse, je l'ai connu avec un homme, j'avais dix-sept ans. Oui, j'aime les hommes. Je ne l'ai jamais dit à mes parents parce que j'estime que cela ne les regarde tout simplement pas. Je n'ai pas de nouvelles de mon père depuis que mes parents ont divorcés et c'est sans doute mieux ainsi, je ne supportais plus ses accusations continuelles.

Aujourd'hui, j'ai vingt-trois ans, je travaille toujours au Starbuck et je continue mes études. Je suis du genre à vivre ma vie à fond, on ne sait pas de quoi demain sera fait, il faut profiter du moment présent. Je sais qu'un jour, je retrouverais mon frère. Je ne sais pas quand, je ne sais pas comment, mais je le retrouverais.

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