NOM : Haldane.
PRÉNOM(S) : Ambroise Camille.
ÂGE : Trente-trois ans.
NAISSANCE : Londres.
ORIGINES : Anglo-françaises.
STATUT CIVIL : Célibataire.
ÉTUDES/JOB : Maître de conférence en art, violoniste, pianiste, comédien à ses heures perdues.
TRAITS DE CARACTÈRE : Solitaire, il n'a jamais réellement eu d'amis proches - Débrouillard, on lui a toujours apprit à se débrouiller avec ses propres moyens - stressant, il se bouffe tout le temps les ongles ou se craque les doigts - Travailleur, quand il a un truc en tête à faire, il n'abandonne jamais avant la fin - Maniaque, monsieur nettoie tout, il aurait pu s'appeler Ajax - Autodestructeur, il s'en fout de sa propre personne, il peut oublier de se nourrir et de boire sans s'en rendre compte - Brillant, il a généralement toujours réussit ce qu'il a entreprit, sauf dans son couple - Curieux, avide de découvrir de nouvelles choses, il apprend tous les jours et il adore ça - Jaloux, monsieur à beau être passif dans le couple, il s'énerve vite - Possessif, spécialiste des câlins ventouses - Obéissant, jamais il ne manque de respect et il sait reconnaître quand il a tord.
GROUPE : THE TRIGGER CODE.
AVATAR : Benedict Cumberbatch.

comment as-tu découvert l'histoire du massacre de stanley hall ? J'ai lu, j'adore lire alors je lis tout ce qu'il me passe sous la main. Je me suis baladé à la bibliothèque de l'université dans les rayons, et j'suis tombé sur un livre à ce sujet, intrigué, j'ai pris le temps de le lire et voilà. J'ai découvert le massacre comme ça, je ne suis pas un natif de la ville, du coup, je ne pouvais pas le savoir comme ça et puis, peu de gens en parle.

penses-tu que ce tragique événement a réellement eu lieu ? Un peu sceptique au départ, je me suis laissé prendre par l'histoire, on a beau ne pas y croire devant les gens, je pense qu'au fond de nous, on est tous un peu touché, parce qu'on se dit que si ça c'est vraiment passé, c'est que l'homme est vraiment le personnage le plus horrible de cette terre. Je ne peux pas me dire que cela ne c'est pas passé après avoir lu des livres là-dessus, j'y crois, parce que je ne veux pas bafouer la mémoire des gens qui sont morts durant ce massacre, si il a vraiment eu lieu, cela ne va pas me tuer d'y croire, non ?

quel est la légende urbaine qui tu fais le plus flipper ? Réellement, je ne sais pas trop. Il y en a tellement, je ne saurais laquelle choisir et puis, j'suis pas quelqu'un qui parle de ces craintes les plus profondes, j'parle jamais de moi en général. Plus sérieusement je ne sais pas trop laquelle choisir, il y en a tellement, surtout à Londres, là ou je vivais avant, je ne sais pas si vous avez entendu parler des fantômes dans le métro de Londres...

001. PRÉNOM Flo △ 002. PSEUDO Mind Palace △ 003. ÂGE dix-neuf cumberyears △ 004. PAYS Groland △ 005. PRÉSENCE 4/7j △ 006. J'AI CONNU LE FORUM PAR Bazzart △ 007. CE QUE J'EN PENSE je dois vous avouer que j'ai regardé les scénariis en premier, j'suis tombé sur celui de James Franco et c'est là que j'ai vu Julia Roberts, et j'me suis dis, j'peux pas passer à côté d'un forum où il y a Julia Roberts. △ 008. DERNIER MOT de tête.

« Tu deviendras avocat, comme moi Ambroise ! » Voilà c'qu'il disait, c'est sur que ce n'est pas la même chose qu'un engagement à l'armée, engagez-vous... Non, mais avec mon père, c'était comme ça, comme si je n'avais pas le choix, que mes envies et mes passions passaient au second plan. Vous savez, j'avais l'habitude, faut simplement hocher la tête, dire oui père à voix basse et la colère passait. Au début c'était toujours comme ça, puis après, il y a eu l'alcool, alors il fallait toujours baisser la tête et dire oui père, mais fallait aussi éviter la droite qu'il essayait de me mettre, c'était un autre combat. Ma mère l'a quitté quand j'ai eu douze ans, il avait fait des mauvais choix lors d'une affaire au tribunal et il commençait à partir du mauvais côté, celui des crapules qu'elle disait. Ma mère était maquilleuse sur des tournages, elle a rencontré beaucoup de stars vous savez, elle adorait son boulot, plus que moi manifestement, puisqu'elle a préféré s'en aller en Europe sans moi. J'suis resté avec mon père qui a trouvé comme seul et unique réconfort du bourbon en affirmant tous les jours « non, mais elle ne me manque pas cette salope. » Très convainquant il faut bien l'avouer. C'était tout le temps comme ça, mais vous savez, on ne s’apitoie pas sur son sort dans des moments pareils, égoïstement, je pense à mon avenir et je me dis que je ne peux rien faire pour lui, qu'il semble bien plus heureux avec son bourbon que moi alors je le laisse dans sa merde pendant que je construit la mienne. Je vaque dans des écoles privées pour jeunes bourgeois de Londres, je ne me fais pas d'amis là-haut, je n'en ai pas besoin, je sais que je ne les verrais plus dans dix ans alors je m'en contre-fous, simplement je veux avoir des connaissances pour éventuellement des réseaux, mais cela ne va venir que plus tard. On ne peut pas dire que l'on trouve des réseaux lorsqu'on est au collège, sauf des réseau pour se fournir des cigarettes illégalement, ça m'a servit ça, je me souviens que j'échangeai des devoirs maisons contre des cigarettes. J'ai ainsi goutté à la nicotine l'année de mes treize ans pour y devenir accroc deux ans plus tard. C'est les beaux-jours lorsqu'on est jeune, insouciant, on oublie tout, on fait ce qu'il nous plaît lorsqu'on est pas à la maison. Peu de gens savaient à cette époque ce que je retrouvais chez moi lorsque je rentrais, ma loque de père affalé sur le canapé, parfois avec du vomit, parfois sans. Il ne pensait qu'à lui à cette époque et grognait tout le temps dans sa barbe. Il est mort l'année de mes 17 ans, c'est à dire que j'ai dû passer un an de ma vie chez mon oncle et ma tante, Edwin & May. Je dois avouer que ce n'était pas les plus belles années de ma vie, certes ce n'était pas pire que chez mon père, mais tout de même, on me parlait tout le temps de la même chose « et dans le testament, il y avait quoi pour nous ? » Jamais je n'ai répondu. Je suis encore bien jeune à cette époque, l'argent qu'on me lègue, je m'amuse avec, je décide de voyager, je fais un an de cours en école dramatique à Londres, puis deux à Paris pour valider un examen, c'est là-haut que j'apprends le français, je suis très doué avec cette langue, mais j'ai encore des difficulté -même aujourd'hui- avec les « r ». Bref, ce n'est pas le plus important, je passe des entretiens, j'deviens alors assistant metteur en scène avant de retourner à Londres pour encore jouer dans des pièces de plus en plus importantes. Je décide alors de reprendre des études pour devenir meilleur, j'deviens alors passionné par l'enseignement. C'est loin du rêve de mon père ça. Mais le pire est à venir, mon père le grand Camille Haldane était un homophobe en puissance, catholique pratiquant, il aurait pu tuer des homosexuels si il avait eu l'occasion de le faire. Je vous le dis, il doit se retourner dans sa tombe à cet instant, parce que oui, j'ai un très gros penchant pour les hommes. D'ailleurs, je pense qu'il est temps que je vous parle de William dit « Will » on s'est rencontré à une soirée mondaine à Londres, je présentais une nouvelle pièce de théâtre et lui était simple invité, en réalité son père David Nixon avait organisé la soirée. Depuis cette soirée là, on ne s'est plus quitté, il m'a poussé à devenir enseignant, mais en continuant mes activités à côté, il a été pendant longtemps ma « muse » jusqu'à ce que l'incident se produise. Mais j'veux m'attarder un peu sur William, il a une taille moyenne, des cheveux blonds jais, un corps buriné et bronzé, des manières d'hétérosexuel, un regard dur et réaliste, des mains abîmés par le travail, trois sœurs aussi, une famille de fous en gros, mais avant tout quelqu'un de confiance qui sait quoi faire dans toutes les situations, même lors des demandes en mariage -oui, j'ai du le faire trois fois avant de réussir à lui demande sa main-. Je ne m'attendais pas un jour à le voir en train de bécoter une femme chez moi. Il m'a tué ce jour là.

« Dure journée de boulot pour Ambroise qui a dû donner son premier cours à des premières années complètement débiles qui ne comprenaient rien à l'art de faire du théâtre. Une vraie honte. Il prend son téléphone portable et envoie un message à son compagnon pour lui dire qu'il passe prendre du chinois pour manger parce qu'il n'a pas l'intention de cuisiner. Aucune réponse, tant pis, Will aura ce qu'il aura pour manger, il ne se plaindra pas. Clope au bec, Ambroise marche en direction de l'appartement, ouais, il habite juste à coté du vendeur chinois et de l'université, il a bien choisit son appartement, faut dire qu'il y a mit le prix aussi. Il enfonce sa clé dans la serrure s'attendant à trouver l'appartement fermé, bah oui, Will travaille encore à cette heure-là normalement. Techniquement, Ambroise ne devrait pas non plus rentrer aussitôt, mais monsieur à décidé que la réunion du personnel n'avait pas assez d’intérêt pour qu'il s'y rende. L'appartement est ouvert, sans un bruit, il entre fermant la porte du bout des doigts. Ana dépose le sac de nourriture sur la commode de l'entrée et fixe la porte en verre en face de lui. Des ombres bougent derrière. Ambroise sourit et est décidé à lui faire une surprise en entrant de façon triomphante dans le salon, cependant... Un rire féminin, cristallin se fait entendre. Une femme. Il y a une femme chez eux. Son cour manque un battement, il avance toujours sans faire un seul bruit. Il veut savoir ce que fais une femme chez eux. Il pose sa main sur la porte vitrée et lentement il pousse celle-ci. Le spectacle qui s'offre à lui est digne d'un film d'horreur. Will allongé sur une jeune femme nue en train de lui mordiller la nuque. C'est donc la jeune fille qui voit en première le visage livide d'Ambroise. Will se redresse aussitôt tentant de cacher sa nudité avec un coussin, le préféré d'Ambroise celui avec le drapeau anglais. « Laisse... laisse-moi t'expliquer... » Même pas le temps de finir sa phrase que son futur-ex-fiancé le coupe aussitôt. « M'expliquer comment coucher avec une femme ? Ou tromper son petit-ami qui devait être son futur-mari ? Non, ça ira, mais laisse-moi t'expliquer une chose. » Un pas en avant, le poing droit serré, Ambroise met une droite dans le visage de Will qui s'écroule à terre, le nez en sang. Quelques secondes plus tard, Ambroise est dehors le visage baigné de larmes, cette nuit là, il ne trouva pas le sommeil, il se prit la murge du siècle aussi et lorsqu'il rentra chez lui Will n'était plus là, ses affaires non plus, la seule chose qu'il restait de lui, c'était une tâche de sang sur le tapis du salon. »

J'ai quitté William, je ne pouvais pas rester avec un homme que je croyais sincère alors qu'il me mentait, mais je pense que le pire dans cette histoire, c'est que dans mon entourage, tout le monde le savait, sauf moi. J'étais le premier concerné et personne n'a été foutu de me dire de me méfier de mon futur fiancé parfait. J'ai perdu tellement d'années de ma vie que j'en ai presque la nausée. Enfin, voilà, j'ai pris un planisphère, j'suis tombé au hasard sur les états-unis ensuite, j'ai cherché une région, j'ai fais des recherches dans les universités et je suis partis. J'suis resté une semaine à l’hôtel à Londres avant de m'en aller définitivement de ma ville préférée, oui, elle le reste malgré tout, William ne doit pas me briser la vie comme ça. Et puis, vous savez, la Caroline du Sud ce n'est pas si moche que cela, je suis surpris en fait, je suis bien là-haut. J'suis un peu le mec bizarre parce que j'ai déjà pas une tête normale, j'ai un nom anglais et des prénoms français -merci maman que je n'ai connu que jusqu'à mes douze ans-. J'ai un accent prononcé en plus, ma voix est particulièrement rauque et masculine, j'en suis fier, je pourrais chanter et faire un carton, mais je me cantonne au rôle de joueur de violon ou de piano, ça dépend l'occasion. Je suis prof à l'université de Clemson, maître de conférence en art, c'est mon titre général, mais je suis professeur de théâtre, art dramatique plus particulièrement, je donne des cours de théorie et de pratique. Il m'arrive aussi de donner des cours de solfège à ceux qui veulent. Je n'ai pas abandonné les pièces de théâtre aussi, je suis rentré dans une troupe qui me plaît pas mal, je m’amuse avec eux lorsqu'ils ont besoin de moi. Je joue moins qu'avant, c'est plus un passe-temps qu'un métier désormais. J'ai eu tellement de demandes que je préfère tout refuser, attendez j'ai donné ma voix pour des pubs à la télévision anglaise et j'ai tourné une publicité pour une voiture, j'arrête maintenant, je ne veux plus qu'on sue de mon image, alors m'enfuir aux États-Unis, c'était certainement l'idée la plus lumineuse que j'ai eu avec celle de foutre mon poing dans la gueule de William. Pour ceux que ça intéresse, ça fait un an et demi que je suis ici. Un an et demi que je suis célibataire. Enfin, je ne sais pas. J'ai eu des aventures d'un soir avec des hommes que j'ai rencontré en ville, mais il y en a un qui reste ancré en moi. Byron, c'est la seule chose claire que je connais de lui. C'était il n'y a pas longtemps que cela, je sortais d'un repas avec des collègues, je n'avais pas envie de rentrer chez moi alors j'suis allé au bar et il y était, il picolait et discutait avec le patron, je n'ai pas trop fait attention à ce qu'il disait, on s'est regardé, il m'a payé un verre, je lui ai payé le suivant, je me suis rapproché. On a bu tous les deux en parlant de tout et n'importe quoi -mais surtout de n'importe quoi- et étant le moins ivre des deux, je l'ai raccompagné chez lui. Je me souviens parfaitement de ses mains sur le col de ma chemise, de la couleur des draps de son lit -bleu foncé-, du goût de ses lèvres, de la chaleur de sa peau et de ses gémissements. Oui, on a fait l'amour, toute la nuit, comme quoi l'alcool nous a rien empêché de faire. La suite... Une catastrophe pour lui, j'suis partis avec son numéro de téléphone en poche, mais rien de plus, il m'a dit qu'il voulait me revoir, j'ai peur de devenir son plan cul régulier, je ne suis pas ce genre d'homme, je suis quelqu'un de posé, de censé et de jaloux. Bien sur que j'ai vu qu'il y avait deux chambres dans son appartement, je n'ai ^pas vu de fringues de femmes, j'en ai conclu qu'il vit avec un autre homme. Je sais que je n'ai pas le droit d'être jaloux, mais je ne peux pas m'en empêcher. On est rien tous les deux pour le moment, mais Byron et Ambroise, je trouve que ça colle bien. Alors voilà, je prends mon téléphone -et mon courage- pour lui envoyer un message. « Je veux te revoir, Ambre. » Je ne signe jamais de mon prénom entièrement, je marque toujours Ambre, ça fait fille comme prénom, je sais, mais j'aime bien. Donc, voilà, c'est un peu le résumé condensé de ma vie en ce moment, c'est pas trop clair, j'le sais, mais je ne peux pas faire mieux pour le moment, c'est la pagaille dans ma tête.