NOM : Hollinworth.
PRÉNOM(S) : Collin.
ÂGE : 29 ans.
NAISSANCE : 02 mai 1982.
ORIGINES : Anglaises et Américaines.
STATUT CIVIL : En instance de Divorce.
ÉTUDES/JOB : (Ancien drogué toujours en convalescence) Infirmier.
TRAITS DE CARACTÈRE : Aimant - Faible - Inventif - Dépendant aux drogues - Amusant - Musicien - Touche à tout - Rêveur - Ne sait pas s'arrêter - Intelligent - Menteur - Sexué - Grande gueule - Enfant traumatisé.
GROUPE : Are you kidding me ?
AVATAR : Arthur Darvill.

comment as-tu découvert l'histoire du massacre de stanley hall ? Je dirais d'abord mes collègues, des vrais gamins qui adorent foutre la trouille aux jeunes infirmières. Je parle pas de moi, hein ? Mais, des jolies petits lots avec de la poitrine car ils pensent pouvoir les mettre dans leurs lits. Du coup, je ne prête pas beaucoup d’intérêt à tout cela. Je pourrais car je suis d'un naturel curieux, mais dés que cela en devient une blague de mauvaise goût pour se taper des filles, c'est tout de suite moins drôle pour moi.

penses-tu que ce tragique événement a réellement eu lieu ? Je dirais oui et non. Je dirais non je ne crois pas à cette pseudo tragédie qui ressemble plus à une légende urbaine. Mais, je pense qu'il y a eu un vraie événement qui a inspiré tout cela. Il faut savoir que toutes légendes urbaines ne sont pas à prendre à la rigolade et vienne d'un événement passé qui a été tellement raconté et déformé, que c'est devenue une légende urbaine.

quel est la légende urbaine qui tu fais le plus flippé ? Je dirais toutes, si vous savez bien raconter les choses. Je suis un vrai peureux. Mais, la légende urbaine qui me fait le plus flipper, c'est celle du tueur sur le siège arrière. C'est bête, mais quand je rentre dans ma voiture. Je ne peux m'empêcher de regarder en arrière. Et, même la nuit, même si je sais que personne n'a pu monter quand je conduis. Je ne peux m'empêcher de regarder dans mon rétroviseur, comme si je savais que quelqu'un allait surgir. C'est stupide, je sais.

001. PRÉNOM BB △ 002. PSEUDO bubblegum bitch △ 003. ÂGE Old like a Tardis △ 004. PAYS In space △ 005. PRÉSENCE 4/7j △ 006. J'AI CONNU LE FORUM PAR Partenariats △ 007. CE QUE J'EN PENSE Magnifique △ 008. DERNIER MOT The Doctor is always sexy !

« COL' ! Viens là ! C'est quoi ça ? Bordel !» Mon père hurlait déjà et je n'étais même pas encore dans la même pièce. J'entrai terrorisé dans la cuisine – comme je l'avais toujours été devant lui. «Qu'est-ce qu'il y a papa ?» Sans que je comprenne vraiment ce qui m'arrive, j'ai vu la main de mon père fondre sur moi. Une douleur atroce me traverser alors que je réalisai qu'il venait d'exploser une bouteille en verre contre mon crâne d'enfant. Je tombai au sol sous l'impact, sonné, mon souffle étouffé et ma poitrine hurlante. « Je t'ai dit de fermer les bouteilles avant de les remettre dans le frigo ! Tu écoutes ou quoi ? Tu es content maintenant il a tourné et moi je bois quoi, hein !?» Sa voix m'arrive mais c'est confus et douloureux, sentant le sang remonter et me prendre la tête comme dans un étau. Ce goût acre qui pénètre ma bouche et qui me donne envie de vomir. Je lève péniblement mon visage couvert de sang et de liquide blanc laiteux pour m'excuser. Tout simplement car je ne veux pas prendre d'autres coups. « Pardon ! Papa, cela n'arrivera plus, je te le promets...» J'ai utilisé mes dernières forces et je retombe comme assommé sur le carrelage si accueillant. Je veux tout simplement dormir à présent.
Cela faisait maintenant plus de deux-ans que je vivais dans la rue.« Je peux encore avoir un peu de soupe, s'il vous plait ?» J'ai honte mais je tends quand même mon bol en attendant d'être servi comme les autres. Je m'essuie sous le nez tout en me plaçant à l'écart pour manger tranquillement. Ma propre odeur me répugne. Je ne sais même plus depuis combien de temps je n'ai pas pris de douche, mais je m'en fiche. Je suis mieux dans la rue que chez mon père. De ma position, mon regard qui ne cherche aucunement à être indiscret sur deux jeunes garçons de mon âge. Peut-être car cela me rassure de n'être pas le seul ici ? Je lutte mais je ne peux m'empêcher d'écouter leurs conversations. « J'ai absolument besoin de ma dose. Tu en as sur toi ? », demanda le plus petit. « Ouais, Ouais, tu vas voir tu vas trop planer, avec ça tout devient plus simple. Tu oublies tous tes problèmes.», rétorqua le grand blond. J'en laisse tomber ma cuillère dans mon bol. Mon regard hypnotisé par la drogue qu'ils agitent dans leurs mains si fièrement. Je déglutis et j'aimerai maintenant essayer. Moi, aussi je voudrais oublier mes problèmes.
Je n'osais même pas rentrer dans son appartement. Mes mains crispés sur mon sac.« Tu sais, tu n'es pas obligé de m'héberger.» Ethan sembla amusé et jeta sa veste sur une chaise avant de me faire renter de force et de me prendre mon sac de mes mains.«Arrête avec tes bêtises ! Je sais que si je te laisse dehors tu vas rechuter. Et en temps que futur médecin, je ne peux pas laisser faire ça. » J'aurais pu pleurer si j'avais été émotif. Ethan était le premier à me tendre la main, un jeune interne qui m'avait croisé de si nombreuses fois aux urgences. Je le suivis alors qu'il alla déposer mon sac dans sa chambre et sur son lit. Je le regardai perplexe, m'attendant plus à dormir sur son canapé. « Mais...» Et, avant même que je puis-ce en placer une autre, il m'attrapa par le col et me jeta sur son lit. J'essayai de comprendre, même si l'image était évidente. Alors qu'Ethan commença à se déshabiller tout en remontant le long de mes jambes. « Et, en temps que futur médecin, je dois te faire un check-up complet. En gros, j'ai envie de te faire l'amour sauvagement ici et maintenant. Des questions, sexy ?»
J'entendis la porte claquer. Je réalisai que j'étais toujours sur ma guitare. L'appartement était en bordel, j'avais pas fait la vaisselle et j'avais même pas fait à manger. Avant même qu'Ethan ouvre le bouche, je savais que j'allais passé un mauvais quart d'heure. « J'y crois pas ! Je me défonce toute la journée et toi tu as fait quoi ? Tu es allé bosser au moins ? » Je baissais la tête honteux en rangeant ma gratte. Dans ses moments, je me demandais ce que Ethan faisait encore avec moi. Je n'étais qu'une merde de drogué. L'année commençait à peine et j'étais déjà à ma deuxième cure de désintoxication. « Je suis désolé, je vais faire des efforts...» Je le pensais vraiment, même au final je racontais toujours la même chose. Je le vis se déshabiller et se diriger vers notre salle de bain. Je savais qu'il aimait se rafraichir après une bonne journée. Je le vis soudainement me faire signe avec insistance. « Allez, ramène ton cul ici, sexy ! J'ai eu une dure journée, j'ai besoin que mon époux vienne satisfaire mes pulsions torrides avec son petit derrière provoquant ! » Je souriais et je me dépêchais de le rejoindre. C'est fou comme je pouvais être amoureux.
Je me rongeai les ongles et cela même si je savais qu'Ethan détestait cette mauvaise manie chez moi. Il se tenait dans notre cuisine, agitant le sachet de drogue qu'il avait trouvé dans mes affaires. Je commençai à déglutir, mon état était étrange, comme celui d'un petit enfant. Ethan était consterné, énervé, désespéré, je ne savais pas trop. Il me regarda et je savais que nos quatre-ans de mariage allait volé en éclat. « J'en peux plus, Col' ! Je n'ai pas signé pour cela. Tu dis que tu vas changer et pourtant regarde toi. On a déménagé pour prendre un nouveau départ pour t'aider et voilà...Encore...Tu n'arrives pas à garder un boulot... » Je versai ma première larme en quatre-ans, mais j'avais aucune change de l'attendrir. Je l'avais fait souffrir et fais tellement de fois espérer que je me reprenne en main. J'avais essayé, mais mes démons me rattrapaient tout le temps. Je n'avais qu'à fermer les yeux et je revoyais tout ce que m'avais fait subir mon père. « Dis-le alors...Car, moi je n'en aurais pas la force...» Nous nous sommes regardés pendant de longues minutes dans cette cuisine, la troisième en même pas un an. Puis, entre deux de mes reniflements, Ethan ouvrit la bouche, triste mais résolu. « C'est terminé, Collin...Je veux divorcer... »