NOM : Pierce.
PRÉNOM(S) : Harrison Donald.
ÂGE : 23 ans.
NAISSANCE : 01/04/1989 à Clemson.
ORIGINES : Américaines.
STATUT CIVIL : Célibataire.
ÉTUDES/JOB : Étudiant en architecture.
TRAITS DE CARACTÈRE : Indépendant, drôle, loyal, malin, immature, réservé, désordonné, charmeur, impulsif, rancunier, têtu, insoumis, méfiant, généreux, paresseux, fier, débrouillard, optimiste, audacieux.
GROUPE : The trigger code.
AVATAR : Garrett Hedlund.

comment as-tu découvert l'histoire du massacre de stanley hall ? Je sais plus trop, je devais avoir six ans, mes parents avaient organisé ces grandes réceptions interminables. Tous les enfants étaient réunis dans les sous-sols de la maison, les plus grands ont proposé de raconter des histoires d'horreurs. Après quelques histoires sans grands frisson, mon grand-frère a pris la parole, il avait une manière bien à lui de raconter les histoires, le genre qui vous fait boire ses paroles. Il a réussi à me faire croire au père Noël pendant plusieurs années juste pour récupérer les gâteaux que je lui laissé. C'est mon frère qui a énoncé l'histoire du massacre de Stanley Hall, je ne sais pas si c'est la proximité du lieu ou bien sa façon de raconter mais j'ai eu la frousse.

penses-tu que ce tragique événement a réellement eu lieu ? Bien sur qu'il est arrivé. Personne n'en douterait en voyant la tête traumatisé des membres plus âgés de votre famille se décomposer rien qu'à prononcé Stanley Hall. Non sérieusement, je pense que cet événement est vraiment arrivé, cette légende a traversé des générations entières, de toute façon j'y croirais tant qu'on ne me prouvera pas le contraire ce qui est impossible. D'après vous pourquoi je n'ouvre jamais la porte à minuit ? En fait, je viens de penser que faudrait que je pense à regarder l'heure avant de l'ouvrir désormais.

quel est la légende urbaine qui tu fais le plus flippé ? Elles ne me font pas vraiment flipper, j'accepte juste qu'elles aient pu être vrai, mais franchement y a pas de quoi avoir peur. C'est pas en flippant sur tout et n'importe quoi qu'on empêchera que ça nous arrive. Alors je préfère en rire et prendre ces légendes à la rigolade, mais je promets que si le monstre du Lochness apparaît dans ma baignoire, j'aurais très peur...

001. PRÉNOM cléa △ 002. PSEUDO snatch △ 003. 19 ans △ 004. PAYS France △ 005. PRÉSENCE 6/7j △ 006. J'AI CONNU LE FORUM PAR forum bazzart △ 007. CE QUE J'EN PENSE il est magnifique △ 008. DERNIER MOT YATA

7 juin 1995, Clemson - Caroline du sud.
« Maman, c'est qui le Monsieur qui parle tout seul ? » ma mère rigola et baissa le regard vers moi et me répondit d'une voix maternelle « C'est le maire de la ville, celui qui décide tout ce qui se passe, qui a le droit de faire quoi. ». Je fronçais les sourcils, le concept était assez bizarre, se rassembler pour écouter la personne qui décide de tout. La voix moqueuse de mon frère se fit alors entendre de l'autre côté de notre mère. « Man' t'est en train de le décrire comme un Dieu à l'échelle de la ville alors même que j'ai entendu papa le traité de sale... », ma mère lui mit la main sur la bouche au plus vite en tournant la tête de chaque côté pour être certaine que personne n'avait entendu son fils. « Seth, qu'est-ce-que je t'ai dit à propos de ton langage. Tu n'arriveras jamais à aller à l'université si tu continus à parler comme ça. Et je t'ai déjà dit que le maire est un des clients de ton père et que tu devais bien parler de lui. » Elle baissa la voix. « Enfin au moins en public. » Je les regardais d'un air un peu perdu, tout ce que j'avais retenu c'est que le monsieur qui parlait tout seul était un homme puissant et que mon père était son avocat. Je me désintéresse de leur conversation pour observer l'énorme bâtiment devant lequel le maire donné son discours, je n'en avais jamais vu d'aussi beau dans la ville.


18 mai 2000, Clemson - Caroline du sud.
J'étais tranquillement en train de dessiner sur la table du salon, pendant que ma mère préparée le repas du midi. Je savais qu'elle espérait que les deux autres membres de sa famille se pointent pour manger mais c'était bien rare ces derniers temps. Boom, la porte s'ouvrit avec grand bruit, révélant mon frère tout débraillé qui revenait d'une nuit à jouer aux jeux vidéos chez son meilleur ami, enfin c'est ce que mes parents pensaient en tout cas. Il sautait partout tout exciter, avant même que notre mère puisse l'engueuler pour avoir claqué la porte, il se mit à crier. « Ça y est, je l'ai reçu. Bah oui maman la lettre de l'université quoi d'autre. Je suis trop excité, Harri' ouvre là. », je relevais la tête de mon dessin et regarder mon frère qui me tendait sa lettre d'admission avec un sourire radieux sur le visage. C'était sa dernière chance, toutes les grandes universités où mon père l'avait fait postuler avait refusé sa candidature, rien de bien étonnant quand on sait ses talents scolaires. Je lui pris des mains, secrètement j'espérais qu'il ne soit pas pris à l'université de Clemson, pour qu'il reste à la maison avec moi un peu plus longtemps. J'ouvris la lettre et la parcouru des yeux rapidement, mon frère trépignait d'impatience devant moi, ma mère avait arrêté de cuisiner et me fixer également. « Monsieur Pierce, je l'ai regret de vous annoncer que vous avez été accepté dans l'université la plus proche de vos parents. ». Mon frère explosa de joie et couru dans sa chambre pour prévenir ses amis, ma mère était toujours debout et me fixer. « T'inquiète pas, c'est pas loin, il aura des tonnes d'occasion de venir te voir, tu pourras même aller voir ses matchs de foot. ». Je détestais que ma mère puisse me lire aussi facilement, je lui souris tout en reportant mon attention sur le dessin devant moi. Mon frère ressortit de sa chambre une dizaine de minutes plus tard et se dirigea vers moi d'un air conspirateur. « Je vais devenir une véritable légende sur ce campus, fait pas cette tête tu pourras profiter de mon héritage. » Il me passa la main dans les cheveux, ce qu'il savait que je détestais par-dessus tout. « Si un nouveau massacre n'a pas lieu d'ici là. ». Son rire franc retentit et il me dit avec un clin d'oeil. « Le tout c'est de toujours laisser les bizuts ouvrir la porte pour toi et t'est tranquille. ».


1er septembre 2008, Université de Clemson - Caroline du sud.
Je sortis ma valise du coffre de la voiture et me tournais vers mes parents avec un grand sourire « Bon merci de m'avoir déposé jusqu'ici. Je sais que vous êtes très occupés. ». Je m'avançais vers mes parents en espérant leur faire un câlin et pouvoir m'en débarrasser, mais mon père me repoussa du bras avec une sorte de sourire sadique. « Tu rigoles j'espère, comme pour Seth nous allons t'aider à t'installer dans ta chambre, tu pensés quand même pas de débarrasser de tes vieux comme ça. ». Je tentais de dissimuler un soupir tandis que nous traversions le campus, ma mère me racontant tout ce qu'elle avait pu lire sur wikipédia et entendre au salon de coiffure sur l'université. « ...près de 17000 étudiants ça doit être facile de se faire des amis ». Je ne pus m'empêcher de laisser échapper à demi voix « Pas avec des parents pareils. », mon père se tourna vers moi et me fusilla du regard « Tu peux toujours rester vivre à la maison à la place du campus si tu veux Harrison ! ». J'accélérais ma marche, plus vite je serais installé, plus vite je serais débarrassé de ces deux-là. Je poussais enfin la porte de ma chambre près avoir arpenter tout le bâtiment, un jeune homme était assis sur son lit en train de boire une canette de bière. Il la cacha en vitesse en voyant mes parents me suivre à l'intérieur, il renversa un peu de contenu sur son lit et j'entendis mon père rire. « Pas de problème mon garçon, on se rappelle ce qu'est l'université », pour m'achever mon père lui adressa un clin d’œil conspirateur. « Tuer moi maintenant. ». Ma mère qui m'avait entendu m'adressa un sourire désolé pendant que mon père faisait la conversation avec mon nouveau camarade de chambre. « Je crois qu'il est temps de partir, on l'a assez torturé comme ça. Prend soin de toi, tu sais où est la maison si t'a besoin de quoi que ce soit. » Elle me déposa un baiser sur la joue, toujours la maman poule. Mon père s'avança vers moi et me fit une accolade étrange, un mixe entre un câlin et une tape dans le dos, il fixa son regard sérieux dans le mien avant de parler. « Pas de confrérie c'est ce qui a fait dérailler ton frère et surtout travaille pour pouvoir aller en droit et essaye de t'amuser quand même, mais pas trop. » Il gratifia la fin de sa phrase d'un petit sourire sadique, après avoir entendu 50 fois le même discours il commençait à me faire flipper. Après la promesse de venir manger à la maison le dimanche suivant, ils étaient enfin partis. Je me tournais vers mon camarade de chambre « Désolé pour mes parents, ils deviennent un peu intense avec tous ces trucs d'université. T'aurais pas une bière en plus par hasard ? ». Il m'observa pendant un long moment du regard sans bouger avant de demander d'un air détaché. « Ça dépend de quels types de gars tu es ? Tu vas vraiment pas participer au recrutement des fraternités ? » Je pris une grande inspiration pour ne pas rigoler, c'est certain que les apparences ne jouaient pas forcément en ma faveur. « Je suis le type de gars qui ressemble absolument pas à la vision que ses parents ont de lui. Quelle fraternité te branche ? ». Je savais que cette première année n'allait pas être aussi ennuyeuse que ce que je pensais, je sortis mon portable de ma poche et ouvrit le SMS de son frère qui venait d'arriver : Les parents doivent être partis à cette heure, j'espère que t'est préparé parce que ça va être ÉNORME. Je t'aime